Publié dans Politique

Jeunesse malgache - Le Président Rajoelina partage des valeurs de réussite

Publié le dimanche, 26 mars 2023


La mentalité, l’absence de principes et de valeurs, font souvent défaut, chez bon nombre de responsables, des élus, des fonctionnaires et de la population en général. L’affirmation est du Président de la République Andry Rajoelina. Il s’exprimait devant plusieurs centaines de jeunes samedi. Et ce, durant une formation en leadership dispensée par les pasteurs Eric Célérier et Paul Marc Goulet. Une séance qui s’est déroulée au Centre de conférence international d’Ivato.
Il déplore à cette occasion la culture du « présent », dans les deux sens du terme, qui règne chez bon nombre de titulaires de pouvoir. Devant des jeunes scouts, universitaires, membres d’associations et autres, le Chef de l’Etat a partagé des valeurs qu’il juge nécessaires pour permettre à la jeunesse malgache de se transformer et de transformer le pays.
Le Président Rajoelina dénombre ainsi huit valeurs à savoir l’ « amour », la « foi », le « courage », la « gratitude », l’ « intégrité », l’ « humilité », l’ « engagement » et le « pardon ». Développant certaines desdites valeurs, le numéro Un du pays indique par exemple que « sans amour il n’est pas possible de réussir dans la vie » et que la foi « permet d’affronter tous les problèmes et les défis qui se posent à chacun ».
Parlant de foi et de courage, le Président Rajoelina indique que ces deux valeurs ont dicté ses pas jusqu’ici. Il l’illustre par son cas particulier. Son père, raconte-t-il, souhaitait qu’il emboîte ses pas et devienne militaire. Cependant, il a décliné la proposition pensant que ce n’était pas sa voie, notamment dans l’entrepreneuriat puis la politique. Plus tard, une fois élu Président de la République, il s’est vu affublé du titre de Chef suprême des forces armées du pays.
 « J’ai directement pensé à mon père. Il souhaitait me voir devenir militaire. Je ne suis pas devenu capitaine, commandant, colonel ou même Général mais chef suprême des forces armées », dit-il, insistant sur le fait que Dieu a sa voie sur laquelle il souhaite vous mener. Le Président Rajoelina appelle ainsi les jeunes à avoir la foi et à être persévérants s’ils veulent réussir.
Il estime que la gratitude manque chez nombre de personnes et pourtant « il faut être reconnaissant de ce qu’on nous donne ». L’ « humilité » dit-il est importante et regrette que ce caractère manque chez bon nombre de dirigeants, citant à titre d’illustration des ministres qui croient  être arrivés au sommet à la suite de leur nomination. « Ce n’est pas le poste qui est important mais la mission », indique le Président malgache, remerciant au passage le ciel de lui avoir donné l’humilité et de lui avoir évité que le pouvoir lui monte à la tête. Cela, dit-il, lui permet de se concentrer sur ce qu’il peut faire pour entreprendre des changements que l’histoire retiendra.
Recueillis par L.A.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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