C’est également sous Rajoelina que le chantier du Rova de Madagasikara, suspendu depuis plusieurs années, a repris. Parti en flammes en 1995, ce patrimoine n’a été réhabilité qu’en partie. Et ce malgré les promesses des dirigeants successifs dans le pays et des premières levées de fonds. Le chantier est aujourd’hui quasiment bouclé et sera ouvert incessamment à entendre le Chef de l’Etat durant son discours, hier. Et ce, lors de l’inauguration du musée Rainilaiarivony qui s’est déroulé hier à Amboditsiry au cours d’une cérémonie sur invitation.
Ce monument est d’ailleurs la troisième grande rénovation entreprise par le régime. L’endroit était la résidence de cet ancien Premier ministre, sous les trois Reines qui se sont succédé au pouvoir à savoir Rasoherina, Ranavalona II et Ranavalona III. Devenue patrimoine national, en 1978, la résidence du Premier ministre n’a fait l’objet de réhabilitation qu’en 2019 à l’initiative de l’actuelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.
« Connaître et aimer l’histoire sont une source de fierté nationale. La culture et l’histoire font l’identité d’un pays. C’est pourquoi, nous avons fait de la promotion de la culture et du patrimoine une priorité des engagements que nous avons pris », a déclaré le Président Rajoelina à cette occasion. Ainsi, la promotion de la culture et du patrimoine constitue aujourd’hui un chantier perpétuel dans le pays.
Toamasina a ouvert un musée Vavitiana en 2020. Le Rova Madagasikara, destiné à devenir un musée, va ouvrir prochainement. En quatre ans, le régime a fait une priorité de la revalorisation des monuments pour être léguée aux générations futures et apprendre l’histoire du pays aux touristes locaux et étrangers. Plusieurs dizaines de monuments ont été réhabilités ou construits et ouverts au public depuis 2019. Le chantier continue. « Ce n’est pas le titre porté dans une fonction qui importe mais ce qu’on réussit à bâtir et laisser en héritage pour la génération future », indique à ce propos le Président Rajoelina durant son allocution.
La rédaction