Mais ce n'était pas tout car les présumés pratiquants d'arts martiaux en cause, après qu'ils ont attaqué le chef de famille en lui assenant des coups à l'aide d'objets hétéroclites dont des débris de pierre ou de briques, l'auraient ensuite placé de force dans un véhicule Mercedes-Benz Sprinter, selon toujours l'information. Direction : Manjakandriana où le pratiquant de sport de combat, principal suspect dans l'affaire, ainsi que ses acolytes seraient domiciliés.
Ce n'était que le lundi suivant, vers 1h du matin, que les proches du chef de famille, victime du lynchage barbare, ont été informés sur le fait ou plutôt ont su que la victime se trouvait à Manjakandriana. Cette famille a craint le pire et s'est demandé ce qu’on avait fait de son proche dans cette ville sise à une quarantaine de kilomètres de la Capitale.
Sept heures plus tard, les membres proches ont de nouveau encaissé le coup, cette fois le plus dur. La Police les a informés sur la triste nouvelle du décès du chef de famille.
Certes, la Gendarmerie aurait pu ouvrir une enquête, son poste basé à Manjakandriana ayant un officier de police judiciaire. Mais puisqu'il s'agit d'un crime de sang, il a alors fallu saisir la brigade criminelle.
C'est le maire de Manjakandriana qui a informé le commissariat de cette localité. Mais à son tour, le commissaire a saisi la brigade criminelle.
De toute façon, et comme dans pareille situation, les enquêteurs n'attendent pas qu'il y a forcément une plainte pour agir au plus vite. A propos, une autre source encore a déclaré que la famille du défunt n'auraient pas encore songé à porter plainte, la première étant encore trop occupée par les formalités diverses dont l'inhumation prévue en fin de semaine. Le défunt chef de famille sera inhumé, vendredi prochain. Affaire à suivre.
Franck R.