Voilà donc qu'à cause de ses graves blessures liées à cette agression inhumaine et sadique, la victime a a dû être actuellement hospitalisée à l'HOMI Soavinandriana, à Antananarivo.
Avant cela, elle a été d'abord évacuée d'urgence dans un hôpital de Fénérive-Est. De là, elle a dû être transférée à l'hôpital "Manarapenitra" de Toamasina. Puisqu'il faudra passer la victime au scanner, décision fut alors prise pour l'évacuer finalement dans la Capitale.
Mais revenons sur les faits pour tenter de comprendre ce qui a poussé ce "monstre" à s'en prendre de façon ainsi barbare à sa propre soeur.
La dame qui est domiciliée à Toamasina possède donc sa part d'héritage dans ladite localité.
Or, Jean-Baptiste a encore cultivé du riz sur la parcelle lui appartenant. Seulement, les deux membres de la fratrie se sont convenus que la moitié de la récolte doit revenir à l'héritière, c'est-à-dire la même Gertrude, tandis que l'autre moitié appartient à son frère.
Mais lorsque leur mère décéda, le frère, trop avide, a cherché à mettre la main sur l'ensemble du patrimoine de sa soeur en campagne.
Mais vint un moment où il y avait un désaccord entre le frère et la soeur. Cette dernière a donc décidé de louer sa rizière d'héritage à une tierce personne.
Puis arriva la période des vacances. Gertrude a alors emmené ses deux petits enfants à la campagne, tout en profitant de visiter ses rizières et y effectuer en même temps quelques menus travaux, le 19 juillet dernier.
Son "monstre" de frère a alors eu vent de sa venue au village, et l'a alors surprise dans la rizière avant de l'agresser sauvagement ainsi.
Deux enfants de l'agresseur, étaient témoins à cette scène barbare de l'agression de leur tante. Mais aucun de ces jeunes n'ont osé intervenir, ou au moins tenté d'empêcher leur père de continuer son acte criminel.
Ce qui leur a valu d'être arrêtés le jour même.
De son côté, et pris de remords, Jean-Baptiste a affirmé être malade. Il aurait avalé un produit corrosif, et a été transporté à l'hôpital de Fénérive-Est avant que les gendarmes ne soient venus pour l'y arrêter. La balle est donc désormais entre les mains du tribunal à Fénérive-Est.
Franck R./T.H.