Publié dans Politique

Candidature de Rajoelina à la présidentielle de 2018 - Fanirisoa Ernaivo déboutée par la HCC

Publié le mardi, 22 août 2023

Un peu plus d’un mois après avoir introduit un recours pour l’invalidation de la candidature d’Andry Rajoelina à la présidentielle de 2018, Fanirisoa Ernaivo vient d’être déboutée par la Haute Cour constitutionnelle. Cette haute juridiction en question a statué hier en matière de contentieux électoral. Le recours de la candidate à l’élection présidentielle de 2018 est frappé de forclusion et a été jugé irrecevable. En des mots simples, Fanirisoa Ernaivo n’a pas respecté les délais de recours en annulation de ce genre et d’autre part, les arguments avancés pour demander l’invalidation de la candidature d’Andry Rajoelina ne sont pas recevables. 

Pour rappel, Fanirisoa Ernaivo a déposé vers la mi-juillet dernière, une requête auprès de la HCC pour demander à celle-ci l’invalidation de la candidature d’Andry Rajoelina à l’élection présidentielle malagasy de 2018. Cette dernière motivait sa plainte par une candidature « faite avec de manœuvres dolosives et qu’à la date du dépôt de sa candidature au mois d’août 2018, il n’avait plus sur le papier la nationalité malagasy, condition sine qua non pour se porter candidat à l’élection présidentielle ; » Et que par voie de conséquence, de dire et juger que Andry Rajoelina a perdu sa nationalité à la date du 19 novembre 2014, et de ce fait prononcer l’invalidation de sa candidature à l’élection présidentielle de 2018, avec toutes les conséquences de droit qui pourraient en découler . 

 

La HCC dans ses considérants souligne que la législation en vigueur, traitant de la liste officielle des candidats et ceux traitant du contentieux relatif à l’élection présidentielle, ne prévoit en aucun cas une possibilité de recours contre la liste des candidats quel que soit le motif invoqué. De même, elle rappelle l’article 66 alinéa 2 de la loi organique n°2018-009 du 11 mai 2018 relative à l’élection du Président de la République qui précise, sous peine de forclusion, que « le délai de recours est fixé à deux jours après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante ». Et de souligner, par ailleurs, que le fondement de la recevabilité de cette requête, basé sur la présence d’un fait nouveau, à savoir des manœuvres dolosives et frauduleuses, ou l’acte constatant la perte de nationalité malagasy, ne peut aboutir.

 

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Editorial

  • Leçons à retenir
    Des vents violents secouent le pays, de part en part, sèment la panique et ébranlent les esprits. Tout juste comme les malheurs causés par la misère poignante, parmi les plus pauvres du monde, par l’insécurité galopante ne suffisent point pour que d’autres souffrances viennent s’abattre en sus. Des sages et observateurs inquiets ne pouvaient pas ne pas s’interroger pourquoi tous ces maux ? Serions-nous des peuples maudits ? Négatifs ! Mais, pourquoi ? D’abord, nous, les Malagasy, nous avons une maladie incurable : la mémoire courte ! Nous oublions trop facilement. Tellement, nous, notamment les dirigeants, des deux camps, du pouvoir et de l’Opposition et nous les citoyens lambda, on est obnubilés par les difficultés quotidiennes de la vie que nous ne gardions pas en mémoire le passé quoique le plus récent, afin qu’on puisse améliorer les points positifs et corriger les erreurs. Incapables de tirer les leçons du passé,…

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