Publié dans Politique

Bousculade au stade Barea - Une douzaine de morts et près de 80 blessés

Publié le vendredi, 25 août 2023


Une tragédie, liée à une grande bousculade, a assombri l'ouverture officielle de la 11e édition des Jeux des îles au stade Barea Mahamasina, hier. 12 personnes ont trouvé la mort lors de cette grande bousculade qui s'est produite subitement à une entrée du stade. "A l'intérieur, il y avait encore des places. Mais une fois que les responsables ont décidé d'ouvrir le portail en question, une grande bousculade s'est déclenchée subitement", déclare un témoin. La moitié des victimes tuées, constituée de femmes adultes mais aussi de fillettes. Les malheureux, puisque des hommes et autres garçons figurent aussi dans cette liste, se sont fait piétiner sans ménagement par la foule pressée de s'engouffrer à l'intérieur après avoir fait une chute accidentelle. "Les pauvres auraient succombé sur le coup", commente une source hospitalière.
Mais le drame qui a commencé vers 16h, hier, a fait également plusieurs blessés, et ils sont plus de 80, selon un bilan provisoire de l'HJRA où toutes les victimes ont été évacuées d'urgence. La plupart ont souffert de traumatisme au niveau du thorax. Et certains ont dû passer au scanner. "Les véhicules des Forces de l'ordre ont transporté la première vague de personnes blessées. Mais au fur et à mesure que le nombre des victimes s'allongeait, des ambulances et même des voitures particulières ont été réquisitionnées", selon une source hospitalière.
Sur place, c'est-à-dire à l'hôpital d'Ampefiloha, ce fut le branle-bas de combat. L'équipe de médecins du service des urgences a été débordée. "Il nous a fallu demander des renforts auprès des collègues des autres services pour s'occuper de tous ces blessés", explique une source au niveau dudit service de l'HJRA. Le nombre des lits n’était pas suffisant, et il en a fallu également réquisitionner d'autres. Le problème s'expliquait par le fait que les victimes continuèrent d'arriver encore vers 19h à l'HJRA.
Tard dans la soirée hier, des proches des personnes décédées se sont rendus à la morgue pour les identifier. Ils y ont été reçus par petits groupes de dix personnes à l'endroit, tant ils étaient nombreux.
De leur côté, une délégation des membres du Gouvernement, dirigée par le Premier ministre Ntsay Christian, s'est mobilisée au chevet des victimes et de leur famille respective. Le chef du Gouvernement a présenté ses condoléances aux proches des défunts, mais aussi apporté un réconfort moral à ceux qui ont perdu des membres de leur famille dans le drame.
Franck R.


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Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

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