Publié dans Politique

Crise mondiale du riz - Le marché local impacté

Publié le dimanche, 03 septembre 2023

Le marché du riz à Madagascar est actuellement confronté à des turbulences provoquées par la crise internationale. Le prix du riz importé de l'étranger a grimpé de manière significative, atteignant désormais un pic à 2 900 Ar le kilo, surpassant ainsi les prix du riz produit localement, tels que le tsipala à 2 700 Ar le kilo ou le riz blanc à 2 600 Ar le kilo. Cette inflation a été particulièrement remarquable en l'espace de quelques mois, comme en attestent les statistiques divulguées par l’Agence de contrôle du riz (ODR), qui ont enregistré une moyenne de 2 400 Ar en mai 2023. A l'approche de la période du "maitso ahitra" entre novembre et février, les distributeurs redoutent que le prix du riz n'atteigne des sommets dépassant même les 4 000 Ar le kilo. Face à cette situation critique, il apparaît de plus en plus évident que les importations ne peuvent constituer une solution viable à long terme.

La priorité actuelle est de développer la production locale de riz pour assurer un approvisionnement stable et à des prix raisonnables pour la population malagasy. Heureusement, une lueur d'espoir est apparue à l'horizon. Une enquête approfondie, menée fin août par l'équipe du ministère du Commerce de l'Industrie et de la Consommation, a révélé une légère stabilisation du prix du riz, notamment pour les importations. Cette tendance positive souligne l'importance cruciale de poursuivre les efforts visant à renforcer la production nationale de riz et à réduire la dépendance aux importations. Cette démarche n'est pas seulement nécessaire pour garantir un accès abordable à cette denrée de base, mais aussi pour préparer Madagascar à faire face à des défis futurs, en particulier dans un contexte international marqué par l'incertitude économique. La crise mondiale actuelle, caractérisée par des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement et des variations de prix, met en lumière la nécessité pour Madagascar de renforcer sa sécurité alimentaire et de préserver son autonomie dans le secteur de la riziculture. Les Malagasy ont traditionnellement compté sur le riz comme pilier de leur alimentation, et la sécurité alimentaire est une préoccupation majeure pour le pays. Investir dans la production locale de riz, en améliorant les pratiques agricoles, en modernisant les infrastructures et en soutenant les agriculteurs locaux, est essentiel pour atténuer l'impact de la crise actuelle et pour se préparer à d'éventuelles crises futures. De plus, il est important de noter que la crise internationale actuelle est le résultat de multiples facteurs, notamment les variations des cours mondiaux des matières premières, les perturbations dans la logistique et les problèmes liés à la pandémie de Covid-19. Ces facteurs soulignent l'importance de la résilience économique et de la diversification des sources d'approvisionnement en riz pour Madagascar.

 

Carinah M.

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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