Publié dans Politique

Protocole de gestion intégrée des zones côtières - 50 millions de dollars pour les pays membres

Publié le mercredi, 13 septembre 2023


Un grand pas de fait vers la préservation de côtes marines de la Grande île. En effet, le protocole de Gestion intégrée des zones côtières (GIZC) a été signé par les 10 pays présents durant la conférence qui s’est tenue pendant deux jours à Madagascar.  50 millions de dollars seront alloués aux dix pays membres de ce protocole afin de mettre en œuvre la gestion durable des zones côtières suite à cette signature.
« Ceci implique plus de marge de manœuvre d’action dans la préservation des écosystèmes, de la faune marine et de l’habitation côtière. La gestion dépend de la part qui leur est allouée. Chaque pays est libre d’utiliser le fonds selon les besoins et les secteurs en difficulté et prioritaires. Le secteur privé œuvrant dans la protection de l’environnement sera plus particulièrement l’attention de l’Etat malagasy afin qu’il jouisse d’une plus grande action », selon la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Vina Marie Orléa.
La mise en œuvre de ce protocole va équitablement réduire la pollution marine. Limiter et surveiller les déchets issus des industries et les déchets plastic qui sont des véritables fléaux non seulement dans la région de l’océan indien mais qui touchent la terre entière. En adoptant ce protocole, les Etats membres ouvrent la voie à une meilleure protection de l’écosystème côtière, les communautés, la promotion de la lutte contre les effets du changement climatique.
Harmoniser les actions des acteurs
La plus grande avancée consiste dans l’harmonisation entre les différents secteurs concernant de loin ou de près la mer. Cela va des exploitations des ressources maritimes (pêche), protection de l’écosystème mais également le développement de l’environnement marin et la résilience de la population habitant près des côtes. Ainsi, plusieurs départements sont touchés par la ratification du GIZC comme celui de l’Aménagement du territoire, les Mines, l’Environnement, l’Economie, le Tourisme.
« Grâce à la signature de ce protocole, plusieurs points de divergences entre divers secteurs ont été mis à jour. Cela permet de clarifier le rôle de tout un chacun et de définir par exemple le tonnage de poissons autorisé à l’exploitation. L’harmonisation permet aussi de réduire l’étude d’impact environnemental qui retarde un projet de développement », selon Jacquis Rasoanainy, point focal de la conférence.
Il a aussi pris comme exemple l’horaire de l’ouverture de la pêche artisanale qui est à 5 heures du matin et donc la zone est interdite aux bateaux de pêche géants. Cela permet d’éviter le conflit entre la petite pêche et l’exploitation de masse.
« Cette signature revêt une dimension intersectorielle et touche de nombreux secteurs de développement comme la gestion des aires marines protégées, des ressources halieutiques, et la sécurisation foncière ».
Il est à noter que Madagascar est actuellement à la tête du Bureau permanent de la convention de Nairobi. La Grande île a joué un grand rôle dans l’accomplissement de cette signature qui a été bloquée au niveau des négociations sans fin, ces dix dernières années.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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