Publié dans Politique

Meurtre d’une mère et de son fils - Le père et deux autres complices en prison

Publié le lundi, 18 septembre 2023



Trois personnes sont placées sous mandat de dépôt à la prison d’Ambatolampy. L’affaire concernant l’assassinat d’une mère de famille et de son fils à Ambohimandroso a pris une grande avancée. Sitôt après le meurtre, la Gendarmerie d’Antanifotsy et celle d’Ambohimandroso ont procédé à une enquête et des arrestations. Les suspects ont comparu devant le tribunal d’Ambatolampy, hier, et sont incarcérés à la prison de cette localité pour attendre leur jugement. Il s’agit du compagnon de la femme, qui n’est autre que père de l’enfant, un ancien employé de la famille, ainsi qu’un voisin. Ce dernier a été parmi les suspects à cause des traces de sang sur ses vêtements, lorsque les gendarmes sont venus constater les faits. Le meurtre a eu lieu le 9 septembre dernier. Une femme de 30 ans ainsi que son fils de 3 ans et demi ont été tués de sang-froid chez eux. La Gendarmerie a mené son enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Pour rappel, la maîtresse de maison a été décapitée. Elle portait des traces de coup de couteau au niveau du cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu. Le crime a eu lieu au moment où le chef de famille était encore en mission dans la Capitale. A  près d’une semaine, l’affaire a été plus ou moins éclaircie. Cependant, une source a avancé que les auteurs de ces atrocités ont pris l'argent, une somme assez conséquente que la victime avait en sa possession. De son vivant, elle fut une commerçante itinérante. Il paraît qu’elle aurait envisagé d’acheter un camion.

Anatra R.


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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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