Publié dans Politique

Election présidentielle - Le gouverneur d’Analamanga appelle au calme

Publié le lundi, 02 octobre 2023


Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région Analamanga salue l’esprit de responsabilité des Forces de l’ordre de faire régner l’ordre pour le bien du peuple et pour la protection de ses biens. Ces derniers jours, des menaces fusaient de partout pour semer le trouble dans la Capitale  jusqu’à cette annonce d’une descente sur la place 13 mai.
Le premier responsable de la Région Analamanga fait appel au calme en attendant l’élection du 9 novembre prochain.
« Le peuple malagasy ne mérite plus de vivre dans une crise politique. Le peuple réclame le bon déroulement d’une élection fiable et crédible », lance Hery Rasoamaromaka dans son message. Il réitère aussi son soutien à l’ancien Président de la République.
« Andry Rajoelina a aussi ses partisans. Mais il appelle au respect de la Constitution. Le CENI et le HCC étaient instaurés selon la Constitution qui régit notre pays. Pour avoir participé au tirage au sort des numéros si c’est pour refuser de participer à l’élection après ? C’est comme dans un match de foot. Vous vous engagez et ensuite une fois sur le terrain, vous refusez de jouer parce que le maillot ou l’arbitre ne vous plaît pas. C’est pareil », fait allusion le locataire d’Ambohidahy.
 Pour lui, toutes ces revendications sont faites juste pour créer des troubles afin de parvenir à un régime transitoire pour un partage de sièges.
Il rappelle que ces candidats ont pesté pour pouvoir introduire leurs hélicoptères dans le pays pour la campagne électorale. Une fois que l’introduction de ces aéronefs a été libéralisée et ouverte à chacun des 13 candidats, seuls quatre ont déposé leur demande à l’Aviation civile de Madagascar. Parmi ces quatre, il y en a un qui n’a même pas encore réservé d’hélicoptère avant la demande.
Pour Hery Be, « ce ne sont que des revendications insensées pour permettre aux dinosaures politiques de parvenir à leurs fins. »

E.F.


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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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