Publié dans Politique

Insulte et menace - Rivo Rakotovao se rabaisse 

Publié le mardi, 03 octobre 2023

Quelques heures après la tentative ratée d’envahir la place du 13 mai lundi, Rivo Rakotovao  a publié sur les réseaux sociaux deux vidéos. Menace et insulte sont les points communs  ces « deux courts métrages » avec comme acteur principal le président du parti HVM. Le premier a été tourné sur un lit d’hôpital où Rivo Rakotovao, après les premiers soins relatifs à la légère blessure due à un éclat de grenade lacrymogène, lance une menace sans détour  à l’endroit d’un colonel de la Gendarmerie. 

« Mon colonel. Un jour viendra. Tu ne seras plus en possession de ton arme », « Nous verrons. La vérité ne meurt jamais », ont été des commentaires violents faits par l’ex-employé chez la Société industrielle et agricole du lac Alaotra (SILAC) depuis son lit d’hôpital. Des menaces très précises adressées à un officier supérieur avec qui il semble entretenir une inimitié particulière. 

Dans la seconde vidéo, tournée quelques minutes plus tard, Rivo Rakotovao, visiblement déjà remis sur pied de sa blessure, va encore plus loin. Il adresse des mots encore plus violents et s’attaque cette fois-ci au Premier ministre actuel. « Toi Ntsay Christian, tu n’as pas eu ma mort. La suite va arriver », dit-il, le sourire en coin, dans cet enregistrement vidéo d’une minute. Des propos qui laissent transparaître une animosité et une rancœur toute particulière de Rivo Rakotovao envers celui qui était Premier ministre en 2018, lorsqu’il était à Iavoloha. 

Même s’ils ont été tenus sous le coup de l’émotion, ces propos sont en tout cas indignes d’une personne telle qu’un ancien Chef d’Etat, fusse-t-il intérimaire. Il est affligeant de voir qu’une personnalité pareille en vienne à se rabaisser de la sorte. Des menaces sans ambages qui peuvent emmener ce personnage qui avait été parachuté à la tête du Sénat sous le régime HVM, à la barre d’un Tribunal. 

Les faits peuvent en effet être considérés comme étant un outrage visant un officier ministériel, un agent dépositaire de la force publique dans l’exercice de ses fonctions, un délit punissable d’emprisonnement et/ou d’amende. Pour moins que ces menaces et insultes, Rivo Rakotovao avait fait emprisonner deux journalistes en 2014. Faut-il rappeler que ce super ministre d’Etat avait en effet envoyé deux de nos confrères en prison à cause de son égo surdimensionné pour de simples délits de presse …

 

La rédaction

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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