Publié dans Politique

Andry Rajoelina à Tanà et Fianarantsoa - Un « premier tour dia vita » se profile à l’horizon

Publié le dimanche, 15 octobre 2023

De véritables démonstrations de force ! De Fianarantsoa à Antananarivo, les partisans du candidat Andry Rajoelina ont prouvé, une fois de plus, que personne ne peut détrôner l’ancien Président en matière de popularité. Le candidat portant le dossard numéro 3 reçoit toujours le soutien indéfectible de la population. En effet, pour le 5ème et 6 ème jour de la campagne électorale en vue de la présidentielle, Rajoelina a enchaîné les rencontres avec la population de la Haute Matsiatra et celle de la Capitale. A chacun de ses déplacements, il a été accueilli par une marée orange impressionnante. 

Hier, le candidat était à la tête du grand carnaval organisé pour le coup d’envoi officiel de sa campagne électorale dans la Région d’Analamanga. Les partisans, animés d’un enthousiasme sans précédent, ont accueilli le prétendant à la magistrature suprême au stade Malacam. L’endroit était plein à craquer à l’arrivée du candidat numéro 3 vers 14h30. A cette même heure, une longue foule a suivi l’ancien Président jusqu’à la fin du carnaval, au rond-point à Ivandry où il a tenu un  discours rassembleur. « Nous n’allons pas nous laisser diviser. N’acceptons pas la discrimination, ni le racisme. Les Malagasy sont égaux et nous ne faisons qu’un », a – t – il déclaré. Une manière à lui de répondre aux attaques de ses adversaires rassemblés au sein du collectif des 11 candidats et leurs partisans qui vont jusqu’à mener des campagnes de dénigrement contre les partisans du numéro 3. Il a également promis de se consacrer davantage dans l’amélioration des conditions sociales de la population pour son prochain mandat.

« La voix du peuple, voix de Dieu »

Avant de venir à Antananarivo, le candidat Andry Rajoelina a mis le cap sur Fianarantsoa pour son 5ème jour de campagne. Les habitants du chef- lieu de la Région de Haute Matsiatra étaient au rendez-vous. Au cours d’un meeting qui s’est tenu au stade manara – penitra d’Ampasambazaha, à Fianarantsoa, le candidat portant le dossard numéro 3 a rappelé les réalisations durant son mandat présidentiel. « C’est la première fois que Fianarantsoa bénéficie d’autant d’infrastructures », a – t – martelé durant son discours. Il a également rappelé les périodes difficiles par lesquelles le pays est passé durant son mandat, évoquant notamment la pandémie de Covid-19 et les cyclones. « J’ai toujours été aux côtés de la population pendant les moments les plus durs », a – t – il affirmé. Si le candidat avait déjà bénéficié de 68% des voix lors de la présidentielle en 2018, cette fois ci, il espère obtenir 80% des voix au minimum.

Durant ce rendez-vous, la population de Fianarantsoa, venue en masse, a montré son amour pour le candidat numéro 3. « La voix du peuple est la voix de Dieu », a déclaré Andry Rajoelina. Durant toutes les élections, les communales, les législatives, les candidats présentés sous la bannière Orange ont toujours remporté la victoire grâce à la confiance intacte du peuple. Vu l’affluence des partisans au cours de ces séries de rassemblements, un « premier tour dia vita » n’est pas à écarter.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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