Publié dans Politique

Communauté internationale - Confirmation de la tenue des élections le 16 novembre

Publié le mercredi, 18 octobre 2023




« Le climat politique est tendu, on n’a pas besoin d’entrer dans les détails. Ce que nous souhaitons, c’est que le peuple malagasy puisse s’exprimer et puisse choisir son Président pour les 5 années à venir ». Ces mots sont ceux de l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, à sa sortie de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza hier.

La présence de tous les ambassadeurs des pays du G7, et notamment ceux de l’Union européenne est lourde de sens. Ils représentent en effet majoritairement l’ensemble de la communauté internationale.

Pour l’ensemble de la communauté internationale donc, la date de l’élection prévue le 16 novembre n’est plus à remettre en cause, malgré les gesticulations du collectif des candidats qui font tout pour empêcher la tenue de ces élections. « Nous prenons note de cette nouvelle date », a annoncé l’ambassadeur, « cela veut dire quoi nous prenons note ? »,  à cette question d’une journaliste qui insiste sur la signification de cette réponse d’Arnaud Guillois, il a clairement affirmé que « le premier tour des élections présidentielles doit se tenir le 16 novembre prochain ».

Voilà qui coupe définitivement l’herbe sous les pieds des candidats qui veulent s’arroger le droit de confisquer le pouvoir du peuple malagasy à disposer de sa souveraineté et choisir ses représentants élus par la voie des élections.
Ces candidats avaient tellement espéré que les membres de la communauté internationale cautionnent leurs mouvements, ils multiplient les actes de provocation et de violence dans leurs manifestations quotidiennes où ils cherchent à tout prix le chaos afin de justifier le report sine die des échéances électorales. Mardi, il fallait même déplorer le décès d’une partisane du candidat numéro 3 qui a fait campagne à Andavamamba et qui a croisé le chemin des manifestants dirigés par le collectif des candidats. Le véhicule blindé de l’ancien Président Marc Ravalomanana a littéralement foncé sur la dame qui a été projetée par terre. Elle a perdu la vie peu de temps après.
La condamnation est unanime au sein de l’opinion, malgré cela, le collectif des candidats fait comme si de rien n’était, hier, ils se sont livrés à des discours de haine extrêmes, Hajo Andrianainarivelo a même ouvertement appelé ses partisans à « détruire tous les biens qui se trouvent à Ambatobe », faisant clairement allusion au domicile du candidat numéro 3, Andry Rajoelina.
Bref, leurs mouvements ne sont plus de simples revendications dans le cadre du processus électoral, ils virent clairement dans la violence, cherchant à mettre le pays à feu et à sang pour ne pas aller aux élections. La communauté internationale, bien que défendant les libertés d’expression et de réunion, se désolidarise clairement du collectif des candidats. On peut affirmer sans ambages qu’elle ne peut plus cautionner les dérives de ce collectif et pousse maintenant fermement vers la tenue des élections.
Faut-il juste rappeler à ces candidats que le boycott de la campagne électorale, voire de l’élection par les candidats n’est pas un motif d’annulation ou de report de l’échéance électorale. A l’instar de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire en 2020, Allassane Ouattara a été élu président malgré le boycott des autres candidats de la campagne et de l’élection.




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Editorial

  • Sitôt installé… !
    Sitôt installé, sitôt au travail ! Il n’y a pas de temps à perdre, les nouveaux membres du Gouvernement retroussent immédiatement les manches et se mettent en chantiers. Ils n’ont pas de marge de manœuvre pour apprendre. Censés être opérationnels dans l’immédiat, on les attend sans palabre à pied d’œuvre. Au-delà des débats souvent houleux tournant autour de la nomination du Premier ministre, le chef du Gouvernement Herintsalama Rajaonarivelo, les uns jubilent, d’autres doutent. Auparavant, lors de la mise en place du numéro un de l’Etat, le colonel Randrianirina Mickael, le Président de la Refondation de la République, les avis créent des vagues. Le même phénomène se produisait. Certains espèrent un lendemain meilleur, d’autres rejettent. La Haute Cour constitutionnelle a tranché dans le vif. Le temps presse, il faut agir vite et on verra ! Maintenant, place aux actes ! Les observateurs espèrent bien que les nouveaux membres de l’Exécutif…

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