Publié dans Politique

Assassinat d'une employée de la CU Antsirabe - Les présumées complices en prison, les auteurs recherchés

Publié le jeudi, 23 novembre 2023

Rebondissement dans l'affaire liée à l'assassinat de Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, fait qui remonte le 12 septembre dernier. Après l'enquête préliminaire à la Gendarmerie, puis leur récent déferrement, la mère de l'intermédiaire ou "mpanera tany" ainsi que la sœur de cette dernière avaient été placées sous mandat de dépôt pour complicité au meurtre, à la prison d'Antsirabe. Les deux femmes en cause habitent sous le même toit que la "mpanera". Et c'était dans l'enceinte de leur propriété que les gendarmes, à la suite de leur investigation, ont décelé et déterré le corps sans vie de l'ex-employée de la CU Antsirabe.

Parallèlement à cela, les auteurs présumés de l'assassinat proprement dit, sont activement recherchés par les autorités. Naturellement, l'intermédiaire mise en cause se trouve en tête de liste. Elle a simplement pris la fuite, depuis le 12 septembre dernier. Mais plus récemment encore, deux autres suspects le sont aussi. Il s'agit de ce couple formé d'un agent de sécurité et d'une ménagère. Cette dernière se nomme Dinarisoa Rakotovao (35 ans) tandis que son époux répond au nom de Narindra Arthur Andriamasiharivelo (37 ans). Tous les deux sont recherchés pour séquestration d'une personne suivie d'un assassinat. La dernière fois où on a pu trouver les époux en cause, c'était dans le quartier de Mahazina, au lot II D 60. 

Toutes les unités de la Gendarmerie et autres services de Police sont en état d'alerte maximale tandis que ceux qui découvrent les traces des fugitifs sont priés d'aviser la Gendarmerie au numéro 0340570097. Mais retraçons brièvement les faits. Tout a démarré par une affaire de transaction de terrain. D'après un renseignement, c'est cette même "mpanera tany" en cavale, qui a proposé de vendre son soi-disant terrain à l'ex-salariée de la CU d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà payé la rabatteuse à 80%. Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex- secrétaire au sein de la CU d'Antsirabe était venue rencontrer personnellement l'intermédiaire chez celle-ci, le 12 septembre dernier, date à laquelle le drame s'est déroulé. La victime s'était rendue sur place afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la "Mpanera". 

Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est simplement loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue et la joie d'une perspective d'acquisition, c'était au contraire la mort qui l'attendait chez cette intermédiaire. C'est donc chez cette dernière que l'ex employée de la CU Antsirabe a succombé à la suite d'un étouffement à l'aide d'un sachet noir scotché. D'ailleurs, le sachet en question aurait été retrouvé encore sur la victime lorsque les gendarmes l'ont exhumée dans un coin de la cour de la propriété de cette "Mpanera" et les siens. Depuis, la mère ainsi que la sœur de cette "intermédiaire" ont été placées en garde à vue pour complicité supposée au bureau de la Gendarmerie à Antsirabe. 

Une source a avancé que la fugitive avait cru que la victime aurait emmené une forte somme sur elle au moment où la première était venue chez elle pour peaufiner les paperasses, une allégation que la Gendarmerie n'a pas officiellement confirmée. Revenons sur les faits. La disparition subite de Harisoa Zouzier Noelina, depuis le 12 septembre dernier, a suscité de vives inquiétudes chez ses proches, mais aussi ses collègues à la Commune. Mais l'enquête menée par la Gendarmerie a finalement porté ses fruits. Dimanche dernier, le corps de la victime a été finalement retrouvé mais enterré dans la cour de la maison de cette "mpanera". 

En attendant donc confirmation, Il faut savoir que l'ex employée de la Commune urbaine d'Antsirabe vivait avec sa fille. Et que c'est cette dernière qui a informé sinon donné l'alerte aux autorités locales après qu'elle a constaté que sa mère avait disparu, le 12 septembre dernier. 

 

F.R

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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