Publié dans Politique

Lutte contre la corruption - Rigueur et discipline dans la gouvernance

Publié le dimanche, 07 janvier 2024

« Une tolérance zéro envers les auteurs de corruption, qu'ils soient issus du cercle des dirigeants, de l'Opposition ou de leur entourage ». Cette approche est essentielle pour promouvoir la transparence et l'intégrité dans la gouvernance, indiqua Lalatiana Rakotondrazafy, ancienne ministre de la Communication et de la Culture. Elle a également souligné que la rigueur et de la discipline dans l'application de la loi sont importantes.

C’est ainsi que la fondatrice du parti Freedom a récemment exprimé son point de vue sur les améliorations nécessaires dans la gouvernance. Ses suggestions portent sur la rigueur dans l'application de la loi, l'éducation civique, la confiance envers les dirigeants, la justice sociale et la lutte contre la corruption.

Confiance envers les dirigeants

Elle n’a pas manqué de souligner que du côté de la population, celle-ci doit avoir foi en ses dirigeants et être convaincue qu'ils sont là pour la protéger, quel que soit leur statut ou leur secteur d'activité. Cette confiance mutuelle est cruciale pour la stabilité et le progrès d'une société.

« Un excès de liberté peut nuire à la liberté elle-même ». Elle estime que la population a besoin d'une éducation civique plus poussée et que la justice sociale doit être instaurée pour améliorer la gouvernance.

Les propositions de la fondatrice du parti Freedom mettent en lumière des aspects cruciaux de la gouvernance qui nécessitent une attention particulière. Sa vision pour une gouvernance plus rigoureuse, empreinte de confiance et de lutte contre la corruption mérite d'être sérieusement considérée par les acteurs politiques et la société dans son ensemble.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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