Publié dans Politique

Sélection des membres du Gouvernement - Un modèle à étendre aux nominations dans les ministères 

Publié le mercredi, 17 janvier 2024

L’initiative récente visant à choisir ministres et secrétaires d’Etat se base sur une approche rigoureuse qui pourrait bien inspirer la nomination des hauts fonctionnaires à travers tous les ministères.

Le changement fondamental réside dans la mise en avant de la compétence par rapport aux critères politiques. Cette transition se dessine nettement avec la présentation de l’équipe gouvernementale où la technicité des ministres prévaut sur les considérations partisanes traditionnelles.

L’examen complet des compétences des candidats est une caractéristique clé de ce nouveau modèle. Le grand entretien évalue de manière pratique les connaissances spécifiques, l’épreuve écrite mesure la capacité à analyser des problèmes complexes, les tests de réflexion mettent en lumière la réactivité, tandis que les évaluations spéciales dévoilent le profil comportemental des postulants.

Au-delà de ces aspects techniques, l’accent sur l’intégrité, la droiture et l’éthique souligne une volonté de s’assurer que les responsables gouvernementaux possèdent non seulement des compétences solides, mais aussi un caractère éthique.

Élargir ce modèle ne se limite pas à accroître la transparence dans le choix des responsables, mais pourrait également renforcer les ministères. Des équipes compétentes et intègres pourraient contribuer à l’innovation et trouver des solutions concrètes aux défis complexes auxquels sont confrontés les ministères. 

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que cette extension pourrait favoriser la diversité des talents. En mettant en avant les compétences plutôt que la politique, cette approche pourrait inciter les personnes qualifiées à participer effectivement à la gestion du pays, en apportant ainsi une richesse d’expériences et d’idées. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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