A un premier coup d'œil, l'on estime que la coïncidence de ces deux découvertes, à deux points certes fort distants l'un de l'autre, est loin d'être fortuite. A preuve, deux sources médicales différentes, du moins en faisant un rapprochement du constat, ont conclu que le décès lié à l'assassinat de la victime, remonterait à peine quelques heures ayant préludé à la découverte du corps, donc d'un laps de temps assez récent, probablement dans la nuit de mardi dernier.
Pour revenir sur les circonstances liées à la découverte de la tête de la malheureuse, hier, les gendarmes accompagnés du médecin du CSBII Antehiroka se sont déplacés sur les lieux. C'était dans ces circonstances que ce dernier a certifié que la mort de la victime remonte la veille.
Une source proche de l'enquête déduisait que l'assassinat et la décapitation se seraient produits à Faravohitra Mangarivotra ou quelque-part en ville, mais que son crâne fut par la suite jeté à cet endroit-là d'Antehiroka où des personnes l'ont retrouvé près d'un cours d'eau lors d'une pêche à l'écrevisse.
Dès hier même, la tête fut transportée à la morgue de l'HJRA Ampefiloha où les restes de la victime reposeraient déjà dans la chambre froide, en attendant que ses proches y viennent.
A propos justement, il est fort curieux que la famille de la disparue n'a toujours aucune réaction, et l'on se demande pourquoi cette longue et inexplicable inertie de sa part pour au moins venir réclamer la dépouille de la femme à la morgue. Rien n'y fut. Enfin, la brigade criminelle (BC) Anosy est saisie de l'affaire, relayant ainsi la compagnie de Gendarmerie d'Ambohibao.
Franck R.