Publié dans Politique

Femme décapitée à Mangarivotra Faravohitra - Sa tête retrouvée à Antehiroka Ambohibao

Publié le mercredi, 17 janvier 2024

La découverte du corps décapité d'une femme à Mangarivotra Faravohitra, tôt mercredi dernier, hante encore les esprits. Pas plus tard qu’en milieu de journée, hier, cette triste affaire a connu toutefois un rebondissement. Car bien qu'il n'existe encore une version officielle, la découverte macabre du corps décapité de la malheureuse a coïncidé avec la trouvaille : la tête de la victime. Seulement, cette partie arrachée du reste du corps a été retrouvée à plusieurs kilomètres au nord de la ville, précisément à Andramiarana, Fokontany Morondava, dans la Commune rurale d'Ambohibao Antehiroka. Lors d'un premier constat par les enquêteurs, il s'agit d'une femme, d'une quarantaine d'années, de teint clair.

A un premier coup d'œil, l'on estime que la coïncidence de ces deux découvertes, à deux points certes fort distants l'un de l'autre, est loin d'être fortuite. A preuve, deux sources médicales différentes, du moins en faisant un rapprochement du constat, ont conclu que le décès lié à l'assassinat de la victime, remonterait à peine quelques heures ayant préludé à la découverte du corps, donc d'un laps de temps assez récent, probablement dans la nuit de mardi dernier.

Pour revenir sur les circonstances liées à la découverte de la tête de la malheureuse, hier, les gendarmes accompagnés du médecin du CSBII Antehiroka se sont déplacés sur les lieux. C'était dans ces circonstances que ce dernier a certifié que la mort de la victime remonte la veille.

Une source proche de l'enquête déduisait que l'assassinat et la décapitation se seraient produits à Faravohitra Mangarivotra ou quelque-part en ville, mais que son crâne fut par la suite jeté à cet endroit-là d'Antehiroka où des personnes l'ont retrouvé près d'un cours d'eau lors d'une pêche à l'écrevisse.

Dès hier même, la tête fut transportée à la morgue de l'HJRA Ampefiloha où les restes de la victime reposeraient déjà dans la chambre froide, en attendant que ses proches y viennent. 

A propos justement, il est fort curieux que la famille de la disparue n'a toujours aucune réaction, et l'on se demande pourquoi cette longue et inexplicable inertie de sa part pour au moins venir réclamer la dépouille de la femme à la morgue. Rien n'y fut. Enfin, la brigade criminelle (BC) Anosy est saisie de l'affaire, relayant ainsi la compagnie de Gendarmerie d'Ambohibao.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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