Publié dans Politique

Hausse des prix - Les légumes, produits de luxe !

Publié le lundi, 18 mars 2024



Les prix des légumes sur le marché ont connu une augmentation continue, exacerbant les défis économiques pour les ménages locaux. Les commerçants signalent une augmentation des prix, principalement due à une offre réduite et à des conditions météorologiques défavorables. Selon les témoignages recueillis auprès des vendeurs de légumes à Sabotsy-Namehana, "cette tendance haussière des prix s'est intensifiée depuis décembre". Un vendeur local a déclaré que "les carottes et les haricots verts, qui étaient auparavant vendus au prix maximum de 2 000 ariary, sont maintenant proposés à un prix minimum de 3 000 ariary, et même jusqu'à 3 500 ariary. Les pommes de terre ont également vu leur prix augmenter, passant de 1 000 ariary à 2 000 ariary sur le marché. Les conditions météorologiques sont responsables de cette situation." Les fortes pluies ont entravé la production agricole, entraînant une réduction du rendement agricole. Les vendeurs ont dû réduire leurs achats auprès des fournisseurs, car la demande des consommateurs a diminué en raison des prix élevés. Ainsi, une diminution des achats, passant de 5 kilos à seulement 2 kilos, a été observée. Claudin, un agriculteur local, explique que "le retard des pluies a découragé les agriculteurs de planter des légumes, se tournant plutôt vers la culture du riz. Cependant, même cette alternative n'a pas été épargnée, car les pluies  ont causé des dommages considérables aux cultures". Cette situation crée un fardeau financier pour de nombreux consommateurs malagasy qui voient leur pouvoir d'achat diminuer face à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base. Alors que les attentes se tournent vers une amélioration de la situation vers mi-avril, il est impératif de trouver des solutions à court terme pour atténuer l'impact sur les populations les plus vulnérables.

Carinah M

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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