Publié dans Politique

Législatives - Les pro-régime veulent des candidats irréprochables

Publié le mercredi, 20 mars 2024



L'intégrité, la fidélité politique et le dévouement envers les valeurs et les idéaux du pouvoir. Tels sont les critères que doivent incarner les candidats idéaux de la coalition pour la majorité présidentielle “Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina" dont la création a été annoncée en début de semaine.
Regroupant une trentaine de partis membres de l'ARMADA et de l'UPAR ainsi que de nombreuses associations, cette coalition s'est fixée pour objectif de présenter un candidat unique dans chacune des 120 circonscriptions électorales lors des élections législatives prévues pour le 29 mai prochain. Pour être élus d’une part et représenter le pouvoir après, le choix des candidats est crucial.
Des critères ont été énoncés par la porte-parole de cette coalition, Marie Michelle Sahondrarimalala, pour définir le candidat de la Coalition. Parmi ces critères, le soutien affirmé au Président Rajoelina et la participation à sa campagne électorale précédente occupent une place centrale.
De plus, les candidats doivent démontrer un engagement social avéré et une réputation irréprochable dans leurs communautés respectives. L'aptitude à s'exprimer publiquement, à débattre et à défendre les idéaux de la coalition présidentielle sont également des compétences essentielles.
D'autres aspects sont néanmoins à prendre en compte pour garantir l'intégrité et la crédibilité des candidats de cette coalition. Le candidat doit être irréprochable sur le plan éthique, avec un passé politique et personnel exempt de scandales ou de comportements répréhensibles. Les prétendants ne doivent en aucun cas être impliqués dans des affaires juridiques ou politiques compromettantes, et ne doivent susciter aucun soupçon quant à leur probité. De plus, leur engagement politique doit être constant et dépourvu de toute volte-face opportuniste.
Des critères auxquels ne répondent clairement pas certains hurluberlus qui se sont parés du titre de candidats de la coalition présidentielle et dont les noms sont cités dans des affaires douteuses, ce qui pourrait ternir la réputation de la coalition. Pour ne citer que le cas d'un candidat qui s'est auto investi candidat de la coalition dans l'Alaotra-Mangoro et d'autres. Des cas qui soulignent l'importance d'une sélection rigoureuse et transparente des candidats.
Le choix des candidats revêt une importance capitale, car il détermine la légitimité et la crédibilité de la coalition auprès des électeurs et des membres des partis membres. Il est essentiel que tous les membres de la coalition respectent une discipline et soutiennent le candidat désigné par la hiérarchie au sein de ladite coalition.
A l'inverse des pratiques observées dans l'opposition, où certains candidats se présentent en tant qu'indépendants après avoir été écartés du processus de sélection de leur parti, la coalition pour la majorité présidentielle prône une approche unifiée et cohérente. Cela garantit une force politique solide et cohésive dans la poursuite de ses objectifs électoraux.
La Rédaction

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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