Publié dans Politique

Fête de l'Indépendance - Madagascar débute la célébration dans l’unité et la foi

Publié le dimanche, 23 juin 2024

Le pays vibre au rythme de célébrations spirituelles qui marquent la fête de l'Indépendance. De Mahamasina à Andrainarivo, les différentes communautés religieuses ont uni leurs forces pour bénir et honorer cette journée emblématique pour Madagascar.

Comme les années précédentes, le Kianja Barea Mahamasina a été le théâtre d'un concert de louanges pour la Nation, baptisé "Antsam-piderana ho an'ny firenena". Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont afflué pour assister à ce grand rendez-vous, où plusieurs dizaines d'artistes et de groupes évangéliques se sont succédé sur une immense scène. Les chants et prières ont résonné avec une intensité particulière, pour porter haut les espoirs et la gratitude des Malgaches pour leur indépendance retrouvée.

Parallèlement, le FFKM (Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar) a organisé un culte œcuménique à l'église FJKM Andrainarivo Fahasoavana. Cet événement a rassemblé des fidèles de différentes dénominations chrétiennes dans un esprit de solidarité et de prière commune. Le verset d'Esaïe 49:3, « Il m'a dit : “Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur” », a été au cœur des sermons. Une manière de rappeler à tous l'importance de l'unité et de la mission spirituelle de la nation malgache.

La communauté musulmane n'a pas été en reste, avec des cultes tenus à travers toute l'île. Ces prières avaient pour but de bénir la célébration de la fête nationale malgache. Cela marque ainsi la contribution de toutes les confessions religieuses à cette journée de commémoration et de reconnaissance.

Ces diverses manifestations religieuses ont envoyé un message puissant d'unité et de foi. En rassemblant des dizaines de milliers de personnes dans un élan commun de prière et de célébration, les communautés religieuses de Madagascar ont montré que, au-delà des différences confessionnelles, l'amour de la patrie et la gratitude pour l'Indépendance sont des valeurs partagées par tous.

Ces célébrations ont  également mis en lumière la richesse culturelle et la diversité religieuse de Madagascar, tout en renforçant les liens qui unissent les Malgaches dans un même élan patriotique et spirituel.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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