Publié dans Politique

Bureau permanent de l’Assemblée nationale - 12 places à pourvoir

Publié le lundi, 08 juillet 2024



Ce jour marque le début d’une session spéciale cruciale pour l’Assemblée nationale malgache, avec les projecteurs braqués sur la composition du Bureau permanent et des commissions permanentes. Douze postes clés sont en jeu : un président, six vice-présidents, trois questeurs et deux rapporteurs généraux. Le nom de celui qui occupera le poste de président de cette institution devrait figurer au menu des nouveaux députés dès ce jour, après la cérémonie officielle d’ouverture dirigée par le doyen d’âge et le benjamin des députés. Comme indiqué dans notre édition d’hier, Marie Michelle Sahondrarimalala reste en pole position pour occuper le perchoir de Tsimbazaza. Les noms des autres  membres du bureau permanent seront probablement connus le lendemain. Entre les anciens, qui ont de l’expérience et les jeunes aux dents longues, pleins d’ambition, les tractations battent leur plein dans le camp de la coalition majoritaire « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina », qui détient la majorité absolue à l’Assemblée, et est donc en pole position pour remporter la majorité de ces postes convoités. Cependant, la politique malgache est aussi parsemée d’alliances stratégiques, et les députés indépendants pourraient jouer un rôle, grâce aux alliances qu’ils auront nouées avec la majorité. L’Opposition, quant à elle, semble être confrontée à un défi de taille. Avec une vingtaine de députés, il y a peu de chances qu’elle revienne dans le bureau permanent, même si tout peut arriver. L’Opposition a en revanche, plus de chances d’occuper l’un des 34 postes de présidents de Commission permanentes dont les élections se tiendront après l’élection du Bureau permanent. Ces commissions, chacune spécialisée dans des domaines variés allant de l’économie à la santé en passant par l’éducation et l’environnement, jouent un rôle important dans l’élaboration des politiques. Ce nombre peut néanmoins être amené à être réduit ou augmenté. Toutefois, les règles de ce jeu politique sont déterminées par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Tout changement dans la répartition des postes ou des responsabilités nécessitera une modification de ce cadre réglementaire ayant eu l’aval de la Haute Cour constitutionnelle.
L.A.


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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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