Publié dans Politique

Travailleurs qualifiés spécialisés - Des jeunes malagasy en partance pour le Japon

Publié le mardi, 06 août 2024

Le premier groupe de jeunes sélectionnés pour bénéficier du projet de recrutement de jeunes Travailleurs qualifiés spécialisés (TQS) au Japon, a été officiellement présenté lors d'une cérémonie sobre mais d’une haute importance hier au Palais d’Iavoloha.  Avant de pouvoir accéder à un emploi, ils doivent réussir deux tests  dont la compétence en japonais et un test international pour déterminer leur domaine d'activité souhaité, tous deux en japonais. Sur les 20 jeunes malgaches sélectionnés, 16 ont réussi le test de langue japonaise et ont été envoyés pour travailler au Japon.

Parmi eux, 12 ont terminé leur formation professionnelle, parmi lesquels trois ont déjà signé un contrat avec une entreprise japonaise. Les participants au projet TQS bénéficient d'un contrat de travail de 5 ans renouvelable annuellement. Les 8 jeunes restants, n'ayant pas réussi l'examen, ne sont pas laissés pour compte. La Présidence et les ministères concernés travaillent actuellement à trouver des opportunités de coopération pour les accompagner dans leur parcours professionnel.
Un projet murement préparé
Cette initiative a été mise en place grâce à la collaboration entre le Gouvernement malgache et l'Agence japonaise de coopération (JICA). En effet, le projet est né suite à la rencontre du Président Andry Rajoelina avec l’ancien président de la JICA, Kitaoka Shinichi, en mai 2022. En bref, le TQS ouvre des portes aux jeunes malgaches en leur offrant des opportunités de travail spécialisé au Japon, tout en renforçant les liens de coopération entre Madagascar et le Japon dans le domaine de la formation professionnelle.
« Ce projet démontre la confiance du Président dans les compétences de la jeunesse malgache. Et nous pensons que cela ouvrira des portes à de nombreux jeunes malgaches», a déclaré Anne-Muriel Raharimanana, directrice chargée des relations cultuelles et communautaires à la Présidence de la République et  qui dirige la commission paritaire chargée de mettre en œuvre ce projet. Le TQS offre des opportunités dans divers domaines tels que la restauration, la construction, l'industrie navale, l'hôtellerie, l'agriculture, l'électronique, l'informatique, l'industrie alimentaire et l'industrie automobile. Il est à noter que ces jeunes ne constituent que la première vague, mais il y en aura une autre et, comme mentionné ci-dessus, de nombreux secteurs sont touchés par ce projet. De retour chez eux, ces jeunes partageront leurs expériences avec les acteurs de l'agriculture à Madagascar. L’agriculture qui contribue à l’objectif d’autosuffisance alimentaire et qui est l’un des objectifs phares du Gouvernement.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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