Une partie de la plage de Toamasina interdite aux baignades. A Toamasina, la sécurité est au cœur des préoccupations des autorités locales. Récemment, des mesures ont été prises pour renforcer la protection des vacanciers et de la population en général. L'aménagement du port de Toamasina et l'approfondissement du littoral ont conduit à une décision importante : la baignade et la pêche sont désormais strictement interdites du port jusqu'à la place Miami. Cette mesure vise à prévenir les dangers potentiels auxquels les visiteurs pourraient être exposés. En effet, l’approfondissement du rivage pour permettre l’accotement des grands bateaux et la proximité des activités portuaires peut représenter un risque élevé pour tous ceux qui s'aventurent dans l'eau à ces endroits. Il faut aussi tenir en compte, le nombre croissant de requins qui sont attirés par les détritus et les restes de nourriture jetés dans la mer. Les autorités locales ont averti que des sanctions strictes seront prises à l'encontre de ceux qui enfreindraient cette interdiction. En restreignant l'accès à la baignade dans cette zone, les risques d'accidents et de situations dangereuses sont réduits de manière significative. Afin d'assurer le respect de l'interdiction de baignade et de pêche, les autorités mettront en place des mesures dissuasives. Des patrouilles régulières seront effectuées le long de la plage pour s'assurer que les règles sont respectées. Des panneaux d'avertissement clairs et visibles informeront les visiteurs des zones où la baignade est strictement interdite.
L’eau inégalement répartie dans le Sud de Madagascar. Un inventaire réalisé par l’UNICEF dans la Région d’Atsimo-Andrefana a mis en lumière des résultats préoccupants concernant l'accès à l'eau potable. Les données recueillies révèlent des défis majeurs qui compromettent la santé publique et le bien-être des populations locales. Selon les informations fournies dans un communiqué daté du 14 août, il a été observé que seulement 47,5 % des points d’eau recensés sont fonctionnels. De plus, 63 % des sources d’eau sont contaminées par des bactéries fécales. L'étude, intégrée dans le projet Mionjo, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par l’ONG SAHI, a examiné quatre Districts : Betioky-Atsimo, Ankazoabo, Beroroha, et Ampanihy- Ouest. Les résultats indiquent de grandes disparités dans l’accès à l’eau. Si Ampanihy- Ouest a 446 forages, Ankazoabo n’a que 4 forages. Cette inégalité dans la distribution des ressources hydriques souligne des lacunes importantes dans la gestion de l'eau dans la Région. La situation est tout aussi alarmante pour les institutions publiques. Seules 23 % des écoles et
25 % des établissements de santé disposent d’un accès à l'eau potable. Les infrastructures d’hygiène sont également insuffisantes. 20 % des écoles seulement sont équipées de toilettes adéquates et 2 % des centres de santé disposent de telles installations. Cet état des lieux, présenté lors d’un atelier à Toliara, souligne l'urgence de réhabiliter les infrastructures existantes pour garantir l'accès à l'eau potable dans une Région gravement affectée par la sécheresse. Un inventaire similaire est également prévu dans d’autres Districts des Régions d’Anosy et d’Androy afin d'évaluer la situation et de prendre des mesures appropriées.
Renforcer les relations de bon voisinage avec les Comores. Travailler ensemble pour faire face aux défis communs et renforcer les relations bilatérales. La ministre des Affaires étrangères de Madagascar, Rafaravavitafika Rasata, a eu une réunion avec Mbae Mohamed, son homologue de l’Union des Comores. Cette rencontre a eu lieu en marge du sommet des chefs d’Etat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cet événement a permis aux deux ministres de se rencontrer dans un cadre diplomatique propice à des échanges constructifs. Lors de cette réunion, la ministre a exprimé la volonté du Gouvernement malagasy de renforcer les relations de bon voisinage avec les Comores. Cette déclaration a été perçue comme un geste en faveur d'une coopération plus étroite entre les deux pays. La sécurité maritime a été identifiée comme un domaine d'intérêt commun. Les deux pays ont reconnu l'importance de travailler ensemble pour garantir la sécurité de leurs eaux territoriales. Un autre point clé de la discussion a porté sur la protection de l’environnement et de la biodiversité marine. Madagascar et les Comores, étant des nations insulaires, partagent des écosystèmes fragiles qui nécessitent une gestion collaborative. La sécurité alimentaire ainsi que la pêche ont également été mentionnées comme des priorités. Les deux ministres ont convenu que ces secteurs offrent des opportunités significatives pour une coopération étroite.