Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 20 août 2024

La douane en collaboration avec le "Department of Special Investigation" thaïlandais pour éradiquer les réseaux de trafiquants.Le 14 août dernier, une réunion de travail a été organisée dans la salle de réunion de la direction générale des douanes. Cet événement a réuni les missionnaires du Département des enquêtes spéciales (DSI) ainsi que les équipes de la direction de la surveillance douanière. Ces dernières ont joué un rôle prépondérant dans les investigations et les arrestations liées à une affaire de trafic illégal de lémuriens et de tortues.  Le Département des enquêtes spéciales (DSI), qui peut être comparé au FBI aux Etats-Unis, opère en indépendance par rapport à la police royale thaïlandaise. Sa mission principale est d'enquêter sur des affaires pénales complexes qui impliquent des enjeux de sécurité nationale, des organisations criminelles structurées, et des cas où des hauts fonctionnaires ou des policiers pourraient être impliqués. Cette autonomie permet au DSI de mener des investigations approfondies sans interférence.  Dans le cadre de l'affaire du trafic illicite de lémuriens et de tortues en Thaïlande, le DSI a été actif dans le démantèlement d'un réseau criminel. Malgré les efforts déployés par la douane malgache qui a réussi à incarcérer six individus en Thaïlande, l'enquête demeure en cours. Cela souligne la complexité et l'envergure de ce dossier. L'enquête a été initiée bien avant les récentes arrestations. Son objectif est de neutraliser un réseau tentaculaire qui s'étend à travers plusieurs pays. Cette approche internationale est cruciale pour lutter efficacement contre le trafic d'espèces menacées et pour protéger la biodiversité.

Les 640 tonnes de bois de rose retenus en Tanzanie bientôt de retour au pays.
Le rapatriement du bois de rose représente un tournant important dans la gestion des ressources naturelles de Madagascar. Grâce aux efforts diplomatiques et aux négociations fructueuses entamés depuis 2023, le pays est sur le point de récupérer une cargaison précieuse, tout en mettant en lumière les défis posés par le commerce international et la protection de l'environnement. En 2014,  22 conteneurs chargés de bois de rose, en provenance de Madagascar, ont été interceptés au Kenya alors qu'ils étaient en route vers la Chine. Cette saisie a marqué le début d'une longue saga juridique et diplomatique concernant la précieuse cargaison. Plus récemment, en décembre 2022, les autorités tanzaniennes ont de nouveau saisi ces conteneurs à Dar Es Salam, alors qu'ils étaient sur le point d'être expédiés à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Cette interception a relancé les négociations pour le rapatriement du bois de rose, un enjeu crucial pour Madagascar, pays d'origine de la cargaison. Selon les déclarations du ministre de l'Environnement, après dix ans, un accord a été atteint grâce à une délégation malgache qui a mené des pourparlers « fructueux » en Tanzanie. Ce dénouement est perçu comme une victoire pour Madagascar, qui montre un intérêt marqué à récupérer ses ressources naturelles. Le ministre a également précisé que le rapatriement se ferait par bateau, avec des mesures de sécurité mises en place pour garantir l'intégrité de la cargaison durant le transport. Un plan d'utilisation des bois récupérés a également été élaboré, incluant la possibilité d'une vente aux enchères comme l'une des solutions envisageables.
Madagascar- Indonésie, travailler ensemble pour un développement durable et une croissance économique mutuelle.
Rafaravavitafika Rasata, la ministre des Affaires étrangères de Madagascar, a récemment reçu Lanang Seputro, le chargé d’affaires en pied de l'Indonésie. Cette audience s'est tenue au siège du ministère à Anosy, marquant un moment important pour le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. Les discussions menées lors de cette rencontre ont mis en lumière plusieurs secteurs prioritaires pour la coopération entre Madagascar et l'Indonésie. Un point crucial des échanges a été la coopération en matière de gestion des catastrophes et des risques. Les défis posés par les catastrophes naturelles et les changements climatiques sont des préoccupations majeures pour les deux nations. Les discussions ont permis de partager des expertises ainsi les deux parties ont convenu qu’un échange de connaissances et de pratiques en matière de gestion des risques serait bénéfique. Il y a aussi la recherche de solutions novatrices pour faire face aux défis environnementaux, avec un accent sur la nécessité d'une approche collaborative. D’autres domaines ont été également exposés. Les deux parties ont exploré des moyens d'améliorer les infrastructures de transport pour faciliter les échanges commerciaux et le tourisme. Une coopération dans le domaine du transport est essentielle, notamment pour partager des techniques agricoles durables et accroître la sécurité alimentaire. Enfin en matière d’économie bleue, un concept, qui englobe l'utilisation durable des ressources maritimes, a également été au centre des préoccupations. Ici, il s’agit pour les deux pays de valoriser leurs ressources côtières tout en préservant l'environnement.
Numérique : Madagascar obtient la seconde place à l’ICT Competition
Essor d'un écosystème numérique dynamique et innovant à Madagascar. Pour la quatrième année consécutive, Madagascar a participé à l’ICT Competition, un événement international prestigieux organisé par Huawei. Cette année, le pays a impressionné par ses performances, se classant à la deuxième place grâce à trois étudiants exceptionnels : Naly Ny Ianja  Rakotoarison, Kantohery Tsitohaina, et Tsitihaimbita Jean de Dieu Randriamananjara. Leur instructeur, Tianandrasana Rajaonarison, les a accompagnés tout au long de cette compétition, témoignant ainsi de l’importance de l’encadrement dans le succès académique. L'ouverture de la 9ème édition de cette compétition a été un moment fort pour Madagascar, mettant en lumière la détermination et les capacités de la jeunesse malagasy. L'événement a rassemblé des personnalités influentes, dont Carl Wu, directeur général de Huawei Madagascar, et Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications. Ce dernier a souligné l'importance du potentiel numérique des jeunes du pays, renforçant ainsi l'idée que ces compétitions constituent des tremplins vers l'avenir.  Le ministre a rappelé que le ministère a apporté son soutien aux jeunes malagasy engagés dans cette compétition depuis trois ans. Il a également exprimé sa fierté envers l'équipe qui a atteint la deuxième place cette année. Ce soutien institutionnel s'inscrit dans une initiative plus large visant à encourager des programmes tels qu’ICT Academy, ICT Competition, et Seeds for the Future. Ces programmes offrent aux jeunes talents malgaches une plateforme pour exprimer pleinement leur potentiel et représenter Madagascar sur la scène internationale.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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