Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 09 septembre 2024

 Formation de 134 Communes sur le Budget de programme et la Gestion comptable.
Le Projet « Mionjo », soutenu par la Banque mondiale, s'apprête à offrir une formation importante à 134 Communes d'intervention situées dans les Régions Androy, Anosy, et Atsimo-Andrefana. Ce programme de formation vise à renforcer les compétences des responsables communaux sur des thématiques essentielles telles que le budget de programme et la gestion de la comptabilité des matières. La formation se déroulera après une session de formation des formateurs prévue à Toliara et Taolagnaro du 11 au 14 septembre. Cette étape initiale est cruciale pour assurer que les formateurs soient bien équipés afin de transmettre les connaissances et les compétences nécessaires aux Communes. Avant le lancement de la formation, une réunion préparatoire a eu lieu le 6 septembre. Cette réunion avait pour but d'examiner scrupuleusement tous les aspects liés à la mise en œuvre et la réussite de cette mission dans la région sud du pays. Les participants ont discuté des stratégies et des ressources essentielles pour optimiser l'impact de la formation sur les Communes concernées. Le renforcement des capacités desdites Communes est au cœur de ce projet. Par ailleurs, les objectifs principaux de cette formation incluent l’amélioration des compétences des agents leur permettant de mieux planifier et gérer les ressources financières. Cette formation cherche également à améliorer la gestion des stocks et des ressources matérielles, garantissant ainsi une utilisation efficace et responsable. Enfin, les participants recevront des outils pratiques et des savoir-faire qui leur permettront de mettre en œuvre les concepts appris dans leur travail quotidien.

Renforcement des capacités des employés de l'Assemblée nationale de Madagascar  via une bourse en France.
Le Gouvernement français a récemment mis en place un programme de bourses de formation destiné aux employés de l'Assemblée nationale de Madagascar. Ce programme permettra à ces employés de suivre des cours à l'Institut supérieur d'Administration publique, situé à Paris. Cette initiative vise à renforcer les compétences administratives et favoriser le développement des capacités au sein de l'Assemblée nationale malagasy. Cela a été évoqué  lors d'une rencontre entre le président de l'Assemblée nationale de Madagascar, Justin Tokely avec l'ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Alexandre Guillois, le 6 septembre dernier. Cette réunion a aussi permis de discuter des voies de collaboration entre les Parlements malagasy et français. Les deux parties ont souligné l'importance d’échanges d'expériences pour améliorer le fonctionnement et la gestion des institutions parlementaires. Dans le cadre de cette coopération, un groupe d'amitié parlementaire Madagascar-France a été établi. Actuellement, ce groupe compte 23 députés malagasy. Ce groupe a pour but de favoriser les relations bilatérales et de promouvoir des initiatives communes. Les membres du groupe sont appelés à partager leurs expériences et à développer des projets qui répondent aux besoins spécifiques des deux pays.
 Renforcer la responsabilité sociale et la bonne conduite des entreprises à Madagascar.
Dans un effort pour améliorer le cadre de travail à Madagascar, un atelier a été organisé en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT). Cet événement vise à renforcer les capacités des inspecteurs du Travail en se concentrant sur la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la Conduite responsable des entreprises (RBC). La formation se déroule jusqu’au 13 septembre et a pour but de garantir la conformité aux normes internationales établies par l’OIT. Cet atelier a pour objectif principal de former les inspecteurs du travail sur les normes et pratiques de la RSE et de la RBC, soit de renforcer les compétences des acteurs locaux, afin d’assurer une meilleure conformité aux standards internationaux.il vise aussi à promouvoir le travail décent et améliorer le capital humain, des thématiques essentielles pour le développement économique de Madagascar.
Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, a souligné l'importance de cette initiative, affirmant que cet atelier est crucial pour établir une cohésion et une dynamique positive entre les différents acteurs du monde du travail. Le représentant résident de l’OIT, Frederick Muia, a également indiqué l'importance d'instaurer des relations de confiance entre l’Inspection du travail et les entreprises privées. Il a précisé que les sessions de formation sont conçues pour favoriser une collaboration saine et efficace et créer un environnement de travail respectueux des droits et des obligations de chacun. Ces aspects sont essentiels pour développer une culture d’entreprise fondée sur la responsabilité sociale.
 Partenariat entre le MDAT et Transparency international Madagascar.
Le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT) a annoncé la signature d'une convention de partenariat avec Transparency international Madagascar (TI-MG) hier. Cette initiative marque une étape significative, car elle fait du MDAT le premier ministère à s'engager officiellement dans une démarche de transparence et de lutte contre la corruption dans le domaine foncier. La convention signée s'inscrit dans le cadre du projet Land and Corruption in Africa II (LCA II). Elle se concentre sur trois axes principaux. D’abord, l’appui aux citoyens. Ce  volet vise à sensibiliser et à informer les citoyens sur leurs droits fonciers, ainsi qu'à les soutenir dans leurs démarches administratives. Puis il inclut le partage mutuel. Ainsi, un échange d'informations et de bonnes pratiques entre le MDAT et TI-MG sera encouragé pour renforcer la capacité d'action des deux entités. Enfin, la mise en œuvre d’un plaidoyer commun. Cette action concertée sera menée pour influencer les politiques publiques en matière de transparence et de lutte contre la corruption. La mise en œuvre de cette convention a été déclarée comme une priorité absolue pour le MDAT. A souligner que le succès de cette initiative dépendra d'une action concertée et déterminée de la part des acteurs impliqués. Il est important de rappeler que la lutte contre la corruption est considérée comme l’affaire de tous. Un combat collectif est nécessaire lequel doit être mené avec sérénité et sans agressivité. Les principes de coopération et de transparence doivent être respectés pour garantir l’efficacité des actions entreprises. 

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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