Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 24 septembre 2024

Partenariat MEN -Ambatovy : les garçons enfin éligibles aux programmes de bourses d’études

Le programme de bourses d’études d'Ambatovy a récemment été élargi pour inclure les jeunes garçons, marquant une avancée significative dans le domaine de l'éducation dans les zones d'implantation de l'entreprise. En effet, un avenant à la convention de partenariat a été signé entre le directeur du Développement du capital humain d’Ambatovy, Lasmaydha Siredar, et la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala hier. Cette extension permettra aux garçons d'accéder aux bourses d’études, auparavant réservées aux filles. Ce programme vise à offrir un financement aux élèves méritants du niveau secondaire, afin de favoriser la continuité de leurs études. Depuis son lancement, un total de 600 bourses a été attribué au profit de 243 étudiants. Ambatovy ne se limite pas aux bourses d’études. En 2023, plusieurs programmes ont été mis en œuvre pour enrichir l'expérience éducative des élèves. On peut citer par exemple le soutien financier pour les étudiants méritants et l’aide aux étudiants souhaitant poursuivre des études supérieures. Il y a également l’instauration des cantines scolaire et la distribution de kits scolaires sans oublier la bibliothèque virtuelle afin d’accéder à des ressources éducatives en ligne.  Ces initiatives touchent près de 8 000 élèves, contribuant ainsi à améliorer l'accès à l'éducation dans les régions concernées. L'engagement d'Ambatovy dans le secteur éducatif témoigne de sa volonté de promouvoir le bien-être des jeunes dans ses zones d'implantation.

Le BIANCO continue ses sensibilisations auprès des institutions étatiques.

Le directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Razakamanantsoa Gaby Nestor en personne a eu le privilège de s'entretenir avec plusieurs hautes personnalités étatiques, la semaine dernière, dont le président du Sénat, le Général Ravalomanana Richard, au Palais du Sénat à Anosikely. Lors de cet échange, les priorités stratégiques pour la lutte contre la corruption à Madagascar ont été présentées. Le président du Sénat a exprimé son désir de renforcer la coopération entre les deux institutions en matière de prévention de la corruption. Ce renforcement inclut la formation des nouveaux maires sur les enjeux de la lutte contre la corruption et les réformes associées à la Stratégie nationale de lutte contre la corruption(SNLCC). Cela a été suivi d’une  autre rencontre avec le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Olivier Jean-Baptiste. Cette discussion a permis d'explorer les moyens d'améliorer la coopération, en se concentrant sur l'accompagnement du BIANCO dans la mise en œuvre de la politique de lutte contre la corruption du ministère. La nécessité de rendre public les actions entreprises pour traiter les cas de corruption affectant l'Etat et la JIRAMA a été surtout marqué les échanges.  Enfin, il a été annoncé qu’un centre de réception des doléances sera installé au ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire de Naina Andriatsitohaina à Anosy pendant la visite du Dg du BIANCO en ce lieu, facilitant ainsi la communication et le rapport des cas de corruption.

Mettre les jeunes au courant des rouages sur le financement des solutions climatiques.

Création d’un réseau solide et utile pour les futures initiatives.  Un atelier intitulé « Comment les jeunes peuvent accéder au financement pour leur solution climatique » a été organisé le 21 septembre 2024 à l’hôtel Millennium Hilton à New York. Cet événement a été mis en place sous l’initiative du ministre malagasy en charge de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha. Dans le cadre du Sommet de l’avenir de l’ONU, cet atelier a servi de plateforme pour engager les jeunes dans la lutte contre le changement climatique. Le ministre a mis en lumière les défis financiers auxquels font face les jeunes, notamment les jeunes activistes malagasy. Un appel à l’action a été lancé pour encourager un soutien accru aux initiatives de la jeunesse, soulignant ainsi l’importance d’un accès facilité au financement. L'atelier a réuni des jeunes activistes provenant du monde entier, incluant la championne du climat jeunesse COP29, Leyla Hasanova. Des partenaires techniques et financiers étaient également présents, apportant leur expertise et soutien. L’objectif principal de l’événement était de doter les jeunes des outils nécessaires pour transformer leurs idées en actions concrètes. Ainsi, les participants ont eu l’opportunité de bénéficier d’une formation approfondie sur plusieurs aspects cruciaux comme les sources de financement disponibles, les techniques de rédaction de propositions convaincantes et les stratégies pour assurer la pérennité financière des projets.

Téléphérique. Tous les pylônes de la ligne orange installés d'ici trois mois.

Les travaux de construction du Transport par Câble à Antananarivo, notamment sur les axes Soarano-Ivandry et Ivandry-Ambatobe, progressent de manière soutenue. Selon les informations fournies par le secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat (SENVH), l'installation de tous les pylônes de la ligne orange devrait être achevée dans un délai de trois mois. Actuellement, l'assemblage du pylône 45 est en cours à Analamahitsy, tandis que les travaux concernant le pylône 46 sont prévus pour démarrer prochainement. Il convient de rappeler que la ligne orange du TPC desservira les principaux pôles administratifs, économiques, de loisirs et résidentiels de la Capitale, Antananarivo. Dotée de 7 stations (Anosy, Soarano, Antanimena Fraise, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy, Ambatobe), de 51 pylônes et de 198 cabines réparties sur 3 appareils, cette ligne s'étendra sur une distance de 8,6 km, permettant ainsi un parcours de moins de 30 minutes.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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