Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le dimanche, 22 septembre 2024

Vie parlementaire : Une autre cérémonie importante à Mahanoro
Les urgences ne permettent pas à tout le monde d’être à deux endroits différents à la fois. La passation de services entre le gouverneur intérimaire d’Atsinanana, Andry Rakotovao, et le gouverneur titulaire devenu ministre des Travaux publics, le Zamanjaza Richard Théodore Rafidison, s’est déroulée sans la présence de la secrétaire nationale du parti TGV pour la Province de Toamasina, Irmah Naharimamy. Ayant été empêchée, la vice-présidente de l’Assemblée nationale (VPAN), et non moins députée de Madagascar élue à Toamasina I, s’y fait représenter. L’actuel ministre des Travaux publics et la parlementaire ont été colistiers lors des législatives du 29 mai dernier. La VPAN a toujours apporté son soutien indéfectible à l’administration régionale d’Atsinanana. Le préfet de Toamasina, Cyrille Benandrasana, a aussi été en mission à Mahanoro ce week-end. Les orateurs ont précisé que toutes ces importantes personnes ont été retenues par la cérémonie ayant eu lieu samedi par le soin du député de Madagascar élu à Mahanoro, Donat Tang Manasoa. Le planning a été établi bien avant la nomination du gouverneur par intérim et la passation de services de samedi. Le député de Madagascar élu à Toamasina II, Thierry Didier Andrianary, a représenté ses pairs issus de la Région d’Atsinanana à la passation de services où le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre a été brièvement évoqué.

 

« Chaîne d’or écologique »,  démocratiser la production de charbon vert à Madagascar.
La production de charbon écologique en tant qu'alternative durable est de plus en plus pertinente dans le contexte actuel où la préservation de l'environnement est une priorité mondiale. A travers le programme « chaine d’or écologique», 216 artisans membres de la Chambre des métiers et de l’artisanat d’Atsinanana ont été ainsi formés à la production de charbon écologique dans la promotion de pratiques respectueuses de l'écosystème local. Alors que certains artisans se sont spécialisés dans la sélection des matières premières et la production du charbon proprement dit, d'autres ont acquis des compétences en gestion du conditionnement, en logistique et en techniques de commercialisation. De plus, la formation à la construction de machines de production de charbon écologique souligne l'importance de l'innovation technologique pour une production efficace et durable. Le projet "chaîne d’or écologique", mis en place par la Fédération des chambres de métiers et de l’artisanat de Madagascar avec le soutien financier de l'Agence française de développement, vise à renforcer les capacités des artisans locaux. En permettant aux artisans d'acquérir de nouvelles compétences et expertises, ce projet ambitionne de stimuler l'entrepreneuriat local et de favoriser la création de petites entreprises durables. La valorisation des ressources naturelles locales est au cœur de la démarche de production de charbon écologique. Dans la Région d’Atsinanana, la formation s'est concentrée sur la valorisation des chutes d’acacia, tandis que d'autres Régions comme le Boeny mettront à profit les déchets de noix de coco. Avec la balle de paddy comme matière première principale dans l’Itasy et les chutes de tissu provenant des usines textiles dans les Régions de Vakinankaratra et d’Analamanga, chaque Région contribue à sa manière à la promotion d'une économie circulaire et respectueuse de l'environnement.



Célébration de la Journée internationale de la paix : engagement sans faille des jeunes malgaches pour la construction d'une société pacifique et inclusive.
La Journée internationale de la paix, célébrée dans le monde entier chaque année le 21 septembre, a pris une signification particulière à Madagascar cette année. Les jeunes du pays ont montré un engagement sans faille en faveur de la paix, soulignant ainsi l'importance cruciale de leur participation pour surmonter les défis actuels. Le message inspirant du représentant des jeunes résonne encore dans les esprits : “Soyons des consolidateurs de la paix, soyons des exemples à suivre.” Cette déclaration simple mais puissante incarne l'espoir et la détermination de la jeunesse malgache à forger un avenir où la paix, la tolérance et la solidarité prévalent. Lors de cette célébration, le coordonnateur résident par intérim du Système des Nations unies et représentant résident de la FAO, Charles Boliko, a réaffirmé le soutien des Nations unies à la jeunesse malgache. Il a mis en avant la nécessité de créer un environnement qui favorise la liberté d'expression des jeunes, reconnaissant ainsi leur rôle essentiel dans la construction d'un avenir pacifique et prospère. Un moment fort de cette célébration a été le lancement officiel du projet Avana, porté par les membres du club pour l’ONU de la mention économie de l’université d’Antananarivo. Ce projet, appuyé par l'IRF Universitaire du PNUD et financé par le PBF, vise à apporter une contribution significative à la consolidation de la paix au sein de l'université, en encourageant le dialogue, la compréhension mutuelle et la coopération. Un panel de discussion, comprenant le Général Désiré Ramakavelo et M. Patrick Randriamisata, coordonnateur du projet IRF, a exploré le thème de la paix à travers l'histoire de Madagascar, mettant en lumière la nécessité de tirer des leçons du passé pour construire un avenir meilleur et plus harmonieux.



Des bonbonnes et une citerne d’eau installées à Anjanahary pour soulager les habitants des coupures d’eau. La crise d'eau à Anjanahary a suscité l'inquiétude des habitants, qui ont récemment organisé une manifestation en raison de l'absence prolongée de ravitaillement et de l'augmentation des prix des bidons d'eau jusqu’à 1000 ariary. Les conséquences de cette situation sont graves, notamment en raison d'une coupure totale de l'eau courante, affectant ainsi de nombreuses familles. Pour répondre à cette urgence, une réunion a été organisée entre le MEAH et la JIRAMA. Bien que des mesures immédiates aient été prises, dont la réorganisation du calendrier de ravitaillement, des défis logistiques persistent, notamment le manque de citernes. Néanmoins, des bonbonnes d'eau et une citerne d’eau ont été installées sur place le même jour pour soulager temporairement les besoins des habitants. Le directeur de cabinet, Irinah Ramboarisoa, a indiqué que ces mesures étaient provisoires, tandis que des stratégies à moyen terme étaient déjà en cours d'élaboration pour améliorer durablement l'approvisionnement en eau dans le quartier. En parallèle, il a été convenu de revenir à un prix abordable de 50 ariary pour les bidons d'eau, en concertation avec les autorités locales. Le ministère a également tenu à souligner que cette crise d'approvisionnement ne se limite pas à Anjanahary, mais touche plusieurs zones critiques du Grand Tana. Il a réaffirmé son engagement à garantir l'accès à l'eau pour tous, en promettant une meilleure communication de la JIRAMA pour prévenir de futures crises similaires.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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