Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mardi, 24 septembre 2024

Lac Andraikiba, un pivot crucial pour l’approvisionnement en eau potable d’Antsirabe. Assurer un avenir durable pour l’eau potable à Antsirabe, tout en protégeant  l’écosystème. Le lac Andraikiba est une source vitale d'eau pour Antsirabe et les Régions environnantes, car il fournit de l’eau potable à des milliers de personnes et soutient les besoins domestiques et agricoles. La santé et le bien-être des communautés dépendent en grande partie de la qualité et de la disponibilité de cette ressource. Cependant, la pression croissante due à l’urbanisation et aux pratiques agricoles intensifiées menace la durabilité de cette source cruciale. Ainsi, face aux menaces croissantes du changement climatique, une stratégie robuste de protection, de conservation et de valorisation de ce lac est essentielle pour garantir un approvisionnement durable en eau potable. Ce projet, soutenu par des partenaires comme l'UNESCO et financé par la République de Corée, vise à s'assurer que les ressources en eau d’Andraikiba sont non seulement protégées, mais aussi renforcées dans leur résilience pour faire face à l’avenir. Cela inclut l'amélioration des infrastructures de distribution, la mise en place de systèmes de gestion des ressources en eau et l'augmentation de la sensibilisation des communautés sur l'importance de l'eau potable. Ces efforts sont souvent entravés par le manque de ressources financières et techniques, rendant d’autant plus urgente la nécessité d’un plan de protection renforcé.



Promouvoir le modèle coopératif grâce au Think COOP et au Start COOP.
Du 22 septembre au 2 octobre, l’Organisation internationale du travail (OIT) met en œuvre une formation axée sur les outils de coopération, notamment le Think COOP et le Start COOP. Cette initiative concerne six Régions de Madagascar, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo- Andrefana, Boeny, Anosy, et Fitovinany. L'objectif principal est de promouvoir le modèle coopératif tout en renforçant les compétences des formateurs locaux. La formation ne se limite pas simplement à la création de coopératives. Elle aborde également des aspects fondamentaux tels que les responsabilités des membres ou la capacité à répondre aux besoins locaux. Les formateurs, à l'issue de cette formation, seront équipés pour utiliser ces outils et faciliter la construction de structures coopératives durables.  Ces deux dispositifs sont développés par l’unité coopérative de Genève. Ils fournissent une orientation précieuse à ceux qui envisagent de créer une coopérative. Ces guides incitent à réfléchir sur les motivations derrière la création d'une coopérative et à considérer les réflexions nécessaires avant de se lancer dans un projet coopératif. L’initiative de l'OIT adopte une approche multisectorielle, englobant divers domaines tels que l’environnement, l’agroforesterie, et l’agriculture garantissant que les coopératives ne soient pas seulement viables économiquement, mais également durables sur le plan environnemental. Pour réussir dans cette démarche, la volonté et le temps sont des éléments clés. Le succès de cette initiative repose également sur l’expérience et la communication entre les différents acteurs concernés.



Pour une meilleure gestion des défis liés aux crimes financiers sur le continent. L’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) a récemment participé à un atelier organisé par le Financial Crimes Enforcement Network (FINCEN) du département du Trésor américain. Cet événement a eu lieu à Gaborone, au Botswana, du 17 au 19 septembre 2024 et a réuni divers acteurs africains (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Comores, Eswatini…) engagés dans la lutte contre les flux financiers illicites. L'objectif principal de l'atelier était de renforcer l'expertise des participants en matière de surveillance et de contrôle financier. Les discussions ont débuté par une présentation soulignant l'importance d'un système financier transparent. Les participants ont été sensibilisés aux enjeux liés au commerce illégal des espèces végétales et animales protégées, un problème ayant des conséquences néfastes sur l’économie nationale. Plusieurs thématiques essentielles ont été ainsi abordées à savoir l'impact de la corruption sur la gestion des ressources naturelles, l’exploration des stratégies pour identifier et contrer les flux financiers criminels et l’évasion fiscale souvent liée à d'autres crimes sans oublier la traite des êtres humains et trafic de drogue. L’ARAI a sélectionné six participants malgaches pour représenter le pays, incluant des représentants des ministères de la Justice, de l’Environnement et du Développement Durable, de l’ARAI, du SAMIFIN (Sampan-draharaha Malagasy Iadiana amin'ny Famotsiambola) et du BIANCO (Bureau indépendant anti-corruption).



Délégation parlementaire chinoise à Madagascar : une visite prometteuse. Le 24 septembre 2024 marque une date importante pour les relations sino-malgaches, avec l'arrivée d'une délégation chinoise conduite par M. Zhong Shan. Ce dernier est membre du comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine et occupe le poste de président de la commission des affaires financières et économiques. Les visiteurs ont  été accueillis par M. JI-Ping, l'ambassadeur de la République populaire de Chine à Madagascar, par Haingo Elisette Fomendraza, vice-présidente de l'Assemblée nationale de la Province de Fianarantsoa et par Nadine Andrianasolo, deuxième questeur chargé des relations publiques et de la législation. Cette visite est un vecteur de renforcement des liens entre les deux pays, notamment au sein des groupes d'amitié parlementaires. L'un des principaux objectifs de cette visite est de renforcer la coopération entre les groupes d'amitié parlementaires chinois et malgaches. Cela se traduira par un partage d'expériences entre les deux Chambres, permettant un échange de bonnes pratiques et des discussions sur des projets futurs qui pourraient bénéficier aux deux pays, en mettant l’accent sur les affaires financières et économiques. Au cours des prochains jours, la délégation va visiter le Sénat et l’Assemblée nationale où des discussions plus approfondies sont attendues.

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa en tête des résultats provisoires à Tanà
  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
  • Prix « Prince Albert II de Monaco » - La médaille d’argent au journaliste Rivonala Razafison
  • Corruption - Des biens mal acquis d’une valeur de 7,6 milliards d’ariary saisis par le BIANCO
  • Élections municipales et communales à Antananarivo - Publication des résultats provisoires ce vendredi 
  • Région d’Analamanga - Hery Rasoamaromaka veut mettre les bouchées doubles pour 2025
  • Actu-brèves
  • Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!
  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

A bout portant

AutoDiff