Publié dans Politique

Mahajanga - L’unité vole en éclats chez le « Firaisankina »

Publié le mercredi, 25 septembre 2024

La fracture est désormais ouverte au sein de la plateforme d’opposition Firaisankina à Mahajanga. Avec l’annonce de la candidature officielle de Rivo Rakotovao (HVM) à la Mairie, la tension, qui couvait depuis plusieurs jours, a éclaté au grand jour. Le député de Mahajanga, Afakandro Christian, qui a exprimé son opposition frontale, soutenant désormais ouvertement la candidature d’un autre prétendant.

Cette dissension n’a rien de surprenant pour les observateurs de la scène politique locale. Déjà, la semaine dernière, Afakandro Christian avait dénoncé ce qu'il a qualifié de "parachutage" de Rivo Rakotovao. Selon lui, la candidature de l’ancien président par intérim n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les élus locaux. "Chacun défendra son candidat", avait-il alors déclaré, signalant ainsi la fin de l’unité de façade au sein de « Firaisankina ».
Une bataille ouverte
Samedi dernier, Afakandro Christian a franchi un nouveau cap en apportant officiellement son soutien à Fabien Rabezafy, un vice-président de la délégation spéciale locale. Un choix qui cristallise encore davantage les divergences au sein de la plateforme. Face à cette prise de position, Alain Désiré Rasambany, secrétaire général du HVM, a rappelé à l’ordre, insistant sur la nécessité de respecter la discipline de groupe. Mais rien n'y fait : les divisions sont désormais bien ancrées. La bataille pour la Mairie de Mahajanga s’annonce donc particulièrement mouvementée. Entre Rivo Rakotovao, le Docteur Fabien, et d’autres figures, la course risque de se jouer en plusieurs rounds. « Firaisankina », autrefois soudée, semble désormais se diriger vers une campagne où chacun ira de son propre candidat.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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