Publié dans Politique

Installation d’Edgard Razafindravahy à la tête de la COI - Andry Rajoelina s’envole pour Maurice

Publié le vendredi, 27 septembre 2024

Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, se rend ce jour à l’île Maurice pour assister à l’intronisation d’Edgard Razafindravahy, nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI). Cette cérémonie de passation de pouvoir, qui se déroulera ce lundi 30 septembre à l’hôtel Hilton à Flic en Flac, marquera la fin du mandat de Pr Vêlayoundom Marimoutou, en poste depuis 2020.

L’accession de l’ancien ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation malgache à ce poste revêt une importance particulière pour Madagascar, qui renoue ainsi avec la direction de la COI, 20 ans après que Monique Andreas Esoavelomandroso a occupé ce poste. Cette nomination est perçue comme une victoire diplomatique. Elle renforce la position de Madagascar au sein de cette organisation régionale. Fondée en 1984, la COI regroupe cinq membres : Madagascar, Maurice, Seychelles, Comores, et La Réunion, représentée par la France. Elle a pour mission de promouvoir la coopération économique, sociale et environnementale entre ces pays insulaires.
La passation de pouvoir s’inscrit également dans un contexte stratégique pour Madagascar, alors que le pays cherche à accroître son influence dans la région. En tant que secrétaire général, Edgard Razafindravahy devra relever plusieurs défis, notamment le développement de projets conjoints en matière de sécurité maritime, de gestion des ressources maritimes et de lutte contre le changement climatique. La COI représente un cadre idéal pour développer une stratégie régionale autour de l’économie bleue qui pourrait apporter des bénéfices significatifs à ses membres.
Rencontre avec le PM mauricien
Avant cette cérémonie, le Président Rajoelina rencontrera demain le Premier ministre mauricien, Pravind Kumar Jugnauth. Ce tête-à-tête est une occasion privilégiée pour discuter des priorités bilatérales, notamment en matière de sécurité alimentaire, d’échanges commerciaux et de coopération sur des enjeux régionaux. Madagascar espère ainsi renforcer ses liens avec Maurice et les autres Etats membres de la COI, alors que le Sommet de la COI, prévu pour 2025 à Antananarivo, se profile à l’horizon.
La nomination d’Edgard Razafindravahy, homme d’affaires et personnalité politique respectée, est en tout cas attendue avec impatience. Son expérience et son engagement envers les questions de développement durable et de coopération régionale sont perçus comme des atouts majeurs pour guider la COI vers de nouveaux objectifs ambitieux. En mettant l’accent sur la coopération économique et la solidarité entre les Etats membres, Madagascar espère renforcer son rôle central dans les affaires régionales et contribuer à un avenir plus prospère pour tous.
L.A.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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