Publié dans Politique

Ambohimiadana Andramasina - Gain de cause pour une association locale

Publié le jeudi, 10 octobre 2024

La Cour de cassation a délibéré mardi en faveur d’une communauté de base (VOI) et du cantonnement des eaux et forêts d’Andramasina. La haute juridiction a fait droit aux requêtes conjointes de ces deux entités au sujet d’un terrain dédié à la gestion des ressources naturelles bien répertorié dans les bases de données du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

L’association Tsarafara dans le Fokontany de Manandriana, Ambohimiadana Andramasina, gère depuis 2004 une forêt à Tsiazompaniry au moyen d’un contrat de transfert de gestion dûment établi avec l’administration forestière. Tant d’actions d’aménagement ont été réalisées sur le site avec l’appui des mécènes. Le renouvellement du contrat a eu lieu en novembre 2010 pour dix ans et un autre en décembre 2021.

La mort dans l’âme, un particulier s’est manifesté à partir de juin 2019 en prétendant être le propriétaire de la parcelle sous la responsabilité de l’association. Le quidam a demandé auprès du tribunal de première instance d’Ambatolampy l’expulsion pure et simple de l’entité et le paiement de 20 millions d’ariary à titre de dommages et intérêts.

Sa requête rejetée le 9 novembre 2020 a été quand même validée par la Cour d’appel d’Antananarivo par sa décision du 17 août 2022. L’association Tsarafara a ainsi été sommée de déguerpir et d’acquitter une somme de 10 millions d’ariary au profit du soi-disant propriétaire de la parcelle. Pour cette juridiction de second degré, l’association et ses membres apparaissent comme des occupants sans titre.

La principale victime a procédé à un pourvoi en cassation en date du 22 novembre 2022. Le cantonnement des eaux et forêts d’Andramasina en a fait de même en vue de casser la décision de la Cour d’appel. Le délibéré de l’affaire par la Cour de cassation a été effectif le 8 octobre en leur faveur. Plusieurs organisations de la société civile se sont levées pour défendre la cause de l’association Tsarafara. L’on attend maintenant l’arrêt de la Cour à la suite de sa délibération.

M.R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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