Publié dans Politique

Hôpital d’Andohatapenaka - Dotation de nouveaux équipements dernier cri

Publié le jeudi, 10 octobre 2024

L'Hôpital Manarapenitra d'Andohatapenaka se met à jour. Hier, au cours d'une cérémonie importante, le Président Andry Rajoelina y a dévoilé un scanner FUJIFILM de dernière génération et un appareil de mammographie flambant neuf. Une initiative qui s'inscrit dans le cadre d'un projet ambitieux de modernisation du système de santé malgache. 

Le scanner, fruit d'une coopération avec le Japon, s'inscrit dans un projet de développement économique de 400 millions de yens, soit près de 15 milliards d’ariary. Son coût est un modeste 80 millions de yens, environ 3 milliards d'ariary. Avec ce bijou technologique, l’hôpital va pouvoir détecter des maladies comme les AVC, les traumatismes crâniens et d'autres affections internes grâce à des images en 3D. "La santé est un droit fondamental pour les Malgaches", a affirmé le Président, insistant sur l’importance d’un accès élargi aux soins.

Le ministre de la Santé, Pr Randriamanantany Zely, a rappelé que cet investissement facilitera les négociations avec les partenaires internationaux. Sous l’ère Rajoelina, l’accès aux soins de qualité n’est plus un rêve lointain. En effet, le Président a promis de bâtir un système de santé qui offre des infrastructures adéquates et du matériel moderne. Et il semble tenir sa promesse.

En parallèle de cette cérémonie, dix autres scanners seront déployés dans différentes régions du pays, de Soavinandriana à Morondava, car la santé ne se limite pas à la Capitale. Rajoelina n’oublie pas les oubliés des soins. La construction de nouveaux hôpitaux depuis qu'il est au pouvoir a été exponentielle : plus de 30 établissements ont vu le jour, et les CSB (centres de santé de base) ne sont pas en reste, avec 873 d'entre eux équipés de nouveaux matériels.

Mais ce n’est pas tout ! La lutte contre le cancer du sein, une des principales causes de mortalité chez les femmes à Madagascar, se renforce grâce à l’inauguration de la salle de mammographie. Le coût d’un dépistage en public sera réduit à 100 000 ariary, alors qu'il atteint 300 000 ariary dans le secteur privé. Un véritable tournant pour les Malgaches qui pourront ainsi détecter ce fléau à un stade précoce.

Il est clair que Andry Rajoelina continue de poser des jalons importants dans le secteur de la santé publique. Avec des infrastructures modernisées et un accès élargi aux soins, il semble bien que la santé des Malgaches soit devenue une véritable priorité. 

L.A.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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