Publié dans Politique

Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter

Publié le mercredi, 13 novembre 2024

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), par l’intermédiaire de son rapporteur général Soava Andriamarotafika, a récemment abordé les questions liées à la précampagne électorale pour les élections municipales et communales prévues en décembre prochain. Alors que certains candidats sont déjà très actifs sur le terrain, la CENI explique que les descentes sur terrain et autres manifestations, dans cette période de précampagne, peuvent être considérées comme des activités normales pour les partis politiques ou les figures politiques. 

Ces activités, tant qu'elles ne violent pas d'autres lois en vigueur – telles que celles portant sur les rassemblements, l’ordre public ou la neutralité des institutions publiques – ne posent pas de problème majeur. Faut-il en effet rappeler qu’aucune loi spécifique ne régit cette phase communément appelée précampagne électorale. Il est ainsi difficile de trancher de manière définitive sur la légalité ou l’illégalité des activités des candidats.

Le rapporteur général a également réagi face aux critiques pointant l’inertie de la CENI concernant certains comportements de candidats, affirmant que la commission n’est pas restée passive. Il a précisé que la CENI intervient en appelant directement les candidats concernés, le cas échéant, pour leur rappeler l'importance d’une conduite 

respectueuse des règles, dans le but de garantir le bon déroulement des élections.

Dans un autre registre, Soava Andriamarotafika a également abordé la question des imprimés sensibles nécessaires pour les élections à venir. Selon ses informations, ces imprimés arriveront ce jour, en soirée, à l’aéroport d’Ivato. Initialement prévus pour arriver avant-hier, ces documents avaient été retardés en raison de l’annulation du vol. La CENI a tenu à souligner que ces retards ne relèvent pas de sa responsabilité. 

Il convient de rappeler que le président de la CENI, Dama Arsène Andrianarisedo, était arrivé à l’aéroport d’Ivato le 23 octobre dernier, en provenance d’Afrique du Sud, dans le cadre d'une mission visant à superviser l’impression des imprimés sensibles, notamment les bulletins de vote et les procès-verbaux. Ces documents seront essentiels pour la bonne organisation des élections municipales et communales qui se dérouleront dans les prochaines semaines.

 

La Rédaction

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff