Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le vendredi, 29 novembre 2024

Une formation en secourisme pour prévenir les risques liés au téléphérique. Dans le cadre du projet de Transport par câble à Antananarivo (TPC), les sapeurs-pompiers, le GSIS et le CPC suivent actuellement une formation intensive axée sur la maîtrise de l'infrastructure et les techniques de secourisme. Selon un communiqué du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) « Cette initiative vise à renforcer la sécurité, un aspect crucial pour tout grand projet de construction à l'échelle mondiale, même lorsque les risques sont faibles, comme dans le cas du TPC, évalués à seulement 1% ». La sécurité des passagers étant une priorité, l’une des 17 normes de construction imposées au projet stipule l'installation de dispositifs de protection spécifiques. Actuellement, les équipes sont engagées dans la phase pratique de secourisme en hauteur, un exercice mené sur le tronçon reliant Anosy à Soarano, de P1 à P3. Ces formations garantissent que les intervenants sont préparés à réagir face à toute situation d’urgence, assurant ainsi la sécurité et la tranquillité des usagers du futur transport par câble de la Capitale. Ce programme de formation représente une étape clé pour le bon déroulement du projet et pour le bien-être de la population.



Retour des volontaires du programme Loharano II. Cinq volontaires de l’édition 2024 du programme Loharano II s’apprêtent à quitter Madagascar pour rejoindre leurs pays d’accueil. Leur départ est marqué par la remise de certificats, symbolisant la fin de six mois enrichissants passés dans la Grande île. Le retour aux sources a été bénéfique pour plusieurs raisons. Ces jeunes membres de la diaspora malagasy ont pu renforcer leurs liens avec leur pays d'origine et les communautés ont bénéficié de l'appui de ces volontaires dans le cadre du développement local. Le programme Loharano II est mis en œuvre par l’OIM Madagascar et s’inscrit dans le cadre du projet TADY, piloté par le ministère des Affaires étrangères. Ce projet reçoit le soutien de l’Agence française de développement (AFD), d’Expertise France et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).  Il est à noter que plusieurs volontaires de cette cohorte ont déjà achevé leur mission après quatre mois de volontariat. De plus, le processus d’accueil de la cohorte 2025 est déjà en cours. A cette occasion, la directrice générale du ministère des Affaires étrangères, Lanto Rahajarizafy, a lancé un appel aux jeunes de la diaspora malagasy à rejoindre cette initiative et contribuer activement au développement de leur pays d’origine.


Le Système des Nations Unies toujours prêt à soutenir Madagascar en période de catastrophes naturelles. Les prévisions météorologiques pour Madagascar indiquent qu'au moins deux cyclones pourraient frapper l'île en 2025. Les Nations Unies, par l'intermédiaire du Bureau national de gestion des risques et des Catastrophes (BNGRC), jouent un rôle crucial dans l'accompagnement du gouvernement malgache. Face aux menaces cycloniques, plusieurs mesures sont mises en place. Le BNGRC collabore étroitement avec les autorités locales pour élaborer des stratégies de préparation et des efforts sont déployés pour améliorer la résilience de la population face aux catastrophes. Cela inclut des formations et des simulations d'évacuation. La protection des citoyens est assurée en coopération avec la société civile, garantissant ainsi une réponse rapide et efficace en cas de cyclone. Un aspect important de cette préparation est le partage d'expériences avec d'autres pays. Madagascar bénéficie de l'expertise de l'île des Seychelles et du Burundi qui ont également fait face à des défis similaires. Ce partage permet d'adopter des pratiques éprouvées et d'améliorer les stratégies locales. La collaboration entre le Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar et le BNGRC a déjà montré des résultats positifs. Selon Abdou Dieng, le nouveau superviseur temporaire du SNU, cette coopération est essentielle et se poursuivra. Sa récente visite au BNGRC a été principalement axée sur le renforcement de cette collaboration, soulignant l'importance d'une approche unifiée face aux catastrophes naturelles.


Betsy groupe invite les Fianarois à voter massivement pour Harilala Ramanantsoa à Tanà. L’association Betsy Groupe soutient les candidats de la plateforme « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRMAR) pendant cette campagne pour les élections communales et municipales.  A Antananarivo l’association exhorte ainsi les filles et fils de Fianarantsoa résidant dans la Capitale à voter pour la candidate Harilala Ramanantsoa ce 11 décembre. « Nous sommes toujours du côté du Président Andry Rajoelina et c’est normal que nous soutenions les candidats qui se présentent sous la bannière orange indiqua Raholy Julien, le coordonnateur de Betsy Groupe. En effet, ce dernier depuis le début de la propagande à Fianarantsoa était déjà investi massivement dans la campagne avec les candidats de cette province. Cependant, leur soutien ne reste pas seulement à cela mais à tous les candidats IRMAR de Madagascar. L’association lance, comme pour la candidate N°7 de la commune urbaine d’Antananarivo, à tous les natifs de Fianar à voter pour les candidats de l’IRMAR là où ils se trouvent.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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