Publié dans Politique

Elections communales et municipales - Aux urnes, citoyens!

Publié le lundi, 09 décembre 2024


Clap de fin pour la campagne électorale des municipales et communales. Une période qui n’a souffert d’aucun désordre notable, soutient le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Depuis hier, silence radio pour les candidats. Place aujourd’hui au calme imposé par la loi, avant que les citoyens ne se mobilisent demain pour choisir maires et conseillers municipaux. Les bureaux de vote seront ouverts à partir de 6h pour accueillir les électeurs jusqu’à 17 heures.
Côté logistique, la CENI affiche un optimisme. A en croire les responsables, tout est sous contrôle. Les imprimés sensibles – entendez les bulletins de vote et autres PV – doivent arriver à bon port sans accroc, escortés par les Forces de l’ordre. Quant aux premiers résultats, ils tomberont rapidement. A peine les dépouillements achevés, les tendances devraient émerger dès le lendemain, comme lors des dernières élections dans le pays. Ce ne seront néanmoins que des chiffres provisoires. Demain, donc, tout repose sur les épaules des électeurs. L’heure est au choix.
Ces élections, plus terre-à-terre que les nationales, touchent directement  au quotidien, à savoir les infrastructures, transports, les marchés… Bref, un terrain où l’élu ne peut pas se cacher derrière des promesses trop vagues. Il est important de choisir la bonne personne, ayant la vision, qui cherche l’intérêt de la population et non des personnes mues par des intérêts politiques uniquement.
L'élection des maires focalisera surtout l’attention.  Notamment à Antananarivo, la Capitale où l’enjeu dépasse de loin la gestion des marchés municipaux. L’Opposition rêve de planter son drapeau à l’Hôtel de ville, tandis que le camp du pouvoir veut consolider ses positions pour aborder sereinement les sénatoriales de l’an prochain. Mais attention, rien n’est joué. Ici, comme ailleurs, le taux de participation sera déterminant. L’abstention pourrait redistribuer les cartes et rendre les résultats imprévisibles. 
Les vingt-et-un jours de campagne ont semblé réveiller une certaine ferveur. Il reste à savoir si cette ferveur va rimer avec urnes remplies. Si le citoyen a souvent le verbe haut pour critiquer ses élus, il reste parfois étrangement muet quand vient le moment de glisser un bulletin dans l’urne. Les municipales et communales pâtissent d’ailleurs généralement d’une participation plus faible que leurs grandes sœurs nationales. 
La Rédaction


Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
Pub droite 1

Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

A bout portant

AutoDiff