Publié dans Politique

Primes aux athlètes - Les détracteurs jamais satisfaits!

Publié le mardi, 17 décembre 2024



Quand l’Etat fait, il a tort ; quand il ne fait pas, il a tort aussi ! Ces expressions peuvent résumer les actions de certains détracteurs du régime actuel.  Hier, à Iavoloha, une trentaine d’athlètes malgaches, champions africains ou mondiaux, ont vu leurs exploits sportifs salués par le Président Andry Rajoelina. Ce fut l'occasion de voir de belle poignée de mains, des sourires éclatants pour les photographes, et surtout des primes exceptionnelles octroyées par l’Etat. On pourrait penser que la reconnaissance de la Nation pour ses héros est une évidence. Mais il semble que certains détracteurs trouvent toujours à redire, peu importe la situation.
Ces primes, destinées à encourager et à récompenser des athlètes qui hissent le drapeau malgache sur les podiums internationaux, sont devenues le dernier os à ronger des opposants au régime. Une “récupération politique”, s’insurgent-ils, comme si un Etat qui félicite ses citoyens pour leur contribution au rayonnement national relevait d’un scandale. Pourtant, ces mêmes critiques sont les premiers à crier au scandale lorsque les sportifs ne reçoivent aucune reconnaissance ou aide.
A ces censeurs jamais satisfaits, il convient de rappeler quelques fondamentaux. Il faut en effet rappeler que ce sont les fédérations sportives, et non l’Etat, qui organisent la participation des athlètes aux compétitions internationales. Le rôle de l’Etat se limite, le cas échéant, à un soutien logistique ou financier si les moyens manquent. Il est tout à fait normal que l’Etat intervienne pour appuyer des talents qui contribuent à la fierté nationale. Si ces mêmes sportifs reviennent avec des médailles autour du cou, pourquoi l’Etat ne pourrait-il pas les féliciter dignement ?
Etrangement, cette logique semble échapper à certains. Ces primes ne sont pourtant pas des faveurs discrétionnaires, mais des reconnaissances officielles d’un travail bien fait. Il est cocasse de constater que les mêmes voix qui dénoncent une “immixtion de la politique dans le sport” sont celles qui, hier encore, pointaient du doigt le manque d’investissement de l’État envers ses champions.
Si les athlètes portent haut les couleurs de Madagascar à l’étranger, pourquoi ne devraient-ils pas recevoir la reconnaissance de l’Etat ? N’est-ce pas le rôle d’un Gouvernement de valoriser les talents nationaux et de montrer que la patrie n’est pas ingrate envers ses enfants méritants ? Ne rien faire, ce serait les laisser dans l’ombre, comme si leurs exploits n’avaient aucune importance.
Lalaina A.

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Editorial

  • Education de qualité
    De qualité ! Il en faut bigrement dans ce pays. Conditions d’existence de qualité ! Train de vie de qualité ! Infrastructures de qualité ! Service public de qualité ! L’air de qualité ! Etc. Tous les domaines des activités de la vie nationale exigent de la qualité. Entre tous, l’éducation. L’éducation est l’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement. (Wikipédia) L’éducation est un droit fondamental, largement soutenu et défendu à travers la « Déclaration universelle des droits de l’Homme » reconnue par l’assemblée générale des Nations unies (1948), un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever le niveau de santé, de promouvoir l’égalité entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité. En somme, toute une panoplie sinon un arsenal d’éléments basiques pour affronter les difficultés…

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