Publié dans Politique

Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

Le Premier ministre Ntsay Christian a fermement dénoncé la propagation de la culture de la violence à Madagascar, qu’il considère comme un obstacle au développement national. S’exprimant devant les hauts responsables de la Gendarmerie du côté de Betongolo, il a rappelé l’importance de protéger les ressources nationales et les frontières du pays, tout en insistant sur la stabilité politique et le respect des choix du peuple malgache. Une forme de réponse aux incitations de l'Opposition, dans le contexte de la publication ce jour des résultats officiels des élections communales et municipales pour la Province d'Antananarivo.

Selon lui, le développement du pays repose sur l’implication de chaque citoyen dans son domaine d’activité. Il a appelé à éviter toute forme de trouble ou de violence, soulignant que ces comportements nuisent à la sérénité nécessaire pour que la population puisse se concentrer sur ses activités économiques.

« Le peuple malgache est réfléchi, et nous sommes une nation démocratique. A chaque échéance électorale, nous avons organisé des élections, contrairement à de nombreux pays. Cela nous place parmi les dix premiers pays d’Afrique en matière de pratique démocratique », a-t-il déclaré.

Le chef du Gouvernement a également souligné le rôle des Forces de l’ordre, qu’il a qualifiées de « républicaines », pour leur respect des institutions et de la volonté populaire. Il a salué leur engagement à maintenir l’ordre et a mis en garde contre toute tentative d’instrumentalisation politique de la violence.

« La population ne veut plus de troubles. Elle souhaite se concentrer sur son développement. Les politiciens ont la responsabilité de soutenir cette aspiration en respectant et en préservant la souveraineté du peuple », a-t-il conclu.

Par ce discours, Ntsay Christian a appelé à l’unité et à la responsabilité de tous, en particulier des leaders politiques, pour garantir un climat propice au progrès et à la stabilité.

La Rédaction

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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