Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le dimanche, 25 mai 2025

Aires protégées : cinq sites emblématiques bénéficiaires du programme FAMINDRA. 

Madagascar, terre de biodiversité exceptionnelle, voit ses efforts de conservation renforcés grâce au lancement officiel du programme Faritra arovana mirindra (FAMINDRA). A l'occasion de la Journée de l'Europe, Madagascar national parks (MNP), en partenariat avec la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) et le bailleur de fonds KfW, a annoncé le début de ce projet ambitieux. FAMINDRA vise à améliorer la gestion durable et inclusive de cinq sites emblématiques : le parc national de Marolambo, la réserve spéciale de Midongy du Sud, le parc national de Kirindy Mitea, le parc national de Nosy Ve Androka et la réserve spéciale d’Andohahela. Ces cinq aires protégées, riches en biodiversité unique au monde, jouent un rôle crucial dans le maintien des équilibres écologiques de l'île. Le programme FAMINDRA reconnaît l'importance de préserver non seulement la faune et flore exceptionnelles de ces sites, mais aussi de garantir le bien-être des populations riveraines qui dépendent directement des ressources naturelles de ces espaces. Il est axé sur deux objectifs principaux, d’abord mettre en place des mécanismes plus efficaces pour la protection de la biodiversité et la lutte contre les menaces telles que le braconnage, la déforestation illégale et l'exploitation non durable des ressources. Ensuite, créer des mécanismes permettant aux communautés locales de participer activement à la gestion des aires protégées et de bénéficier directement des retombées économiques et sociales liées à leur conservation.

 

Répondre efficacement aux défis environnementaux. 

Madagascar franchit une étape cruciale dans la lutte contre la pollution environnementale. Le ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD) a finalisé l'avant-projet de loi sur les infractions environnementales non forestières, un texte ambitieux visant à renforcer le cadre juridique de la protection de l'air, de l'eau et des sols. Un atelier de validation nationale a rassemblé les acteurs clés (représentants du Gouvernement, organisations de la société civile, experts et partenaires techniques) pour examiner et enrichir le projet de loi. Cela a permis de consolider un texte qui devrait répondre efficacement aux défis environnementaux croissants auxquels le pays est confronté. Ce nouveau cadre légal permettra un renforcement significatif des actions menées par les Officiers de police judiciaire de l’environnement (OPJE). Dotés de pouvoirs accrus, ils seront mieux outillés pour faire respecter la législation et lutter contre les pollueurs. La loi devrait ainsi dissuader les comportements néfastes pour l'environnement et contribuer à la préservation des écosystèmes fragiles de l’île. La nouvelle loi permettra à Madagascar d'honorer ses engagements envers la communauté internationale en matière de protection de l'environnement. Il reste à attendre la suite du processus législatif pour que ce texte devienne une loi pleinement opérationnelle et un véritable outil au service de la protection de l'environnement malgache.

L’importance du dialogue politique et de la coopération pragmatique entre la France et Madagascar. 

Les relations entre la France et Madagascar connaissent une nouvelle impulsion, marquée par une volonté commune de renforcer la coopération et le dialogue. Une récente rencontre entre le groupe d'amitié Madagascar-France à l'Assemblée nationale et Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Madagascar, illustre parfaitement cette dynamique positive. Cette réunion, à laquelle ont participé les collaborateurs de l'ambassadeur, souligne l'importance accordée par les deux pays au maintien et au développement de liens bilatéraux solides. Les discussions ont abordé un large éventail de sujets, témoignant de la profondeur et de la diversité de la coopération franco-malgache. L'éducation, la santé, l'agriculture, l'environnement et le développement économique ont notamment été au cœur des échanges. La rencontre a également permis de réaffirmer la tenue de la réunion de la commission mixte sur les îles Eparses à Paris le 30 juin prochain, un sujet sensible qui démontre la capacité des deux pays à aborder des questions complexes dans un esprit de dialogue constructif. L’ambassadeur a réitéré l'engagement indéfectible de la France à accompagner Madagascar dans sa marche vers le développement. Il a souligné la volonté de son pays de poursuivre et d'intensifier cette coopération, mettant en avant le rôle crucial de la diplomatie parlementaire pour favoriser la compréhension mutuelle et approfondir les liens d'amitié entre les deux nations.

Fil infos

  • « Madagascar – Dubaï business forum » - Le secteur privé malagasy à la conquête des Emirats arabes unis
  • Elections communales à Andriamena-Chrôme - Y-a-t-il tricherie « à la volée » ?
  • ACTU-BREVES
  • Développement - Le Président Rajoelina veut faire de Nosy Be une ville pilote
  • Assemblée nationale - Justin Tokely enterre les rumeurs de motion de censure  
  • Tourisme - « Nosy Be peut rivaliser avec les îles sœurs », dixit Rajoelina 
  • Nouveau pontificat du Pape Léon XIV - Madagascar représenté à la messe d’inauguration à Rome 
  • Nosy Be - De grands chantiers en perspective
  • Visite du souverain pontife au village de l’amitié de Madagascar le 8 septembre 2019 Il y a un mois, le Pape - François retournait vers le Père Pedro
  • Gouvernement - Nosy Be, capitale du pays pendant quelques jours 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Pour la nième fois, nous réitérons haut et fort cette expression populaire « Trop, c’est trop ! » pour décrire certaines réalités crues et donner l’alerte générale. Trop d’accidents de route ! Le quotidien entre vos mains, La Vérité, sentit formellement le besoin de lancer un appel vibrant le jeudi 10 avril 2025, en page 4, sur la « nécessité de mesures radicales » sur la recrudescence des accidents de route. Récemment, les accidents mortels de route successifs sur les nouvelles infrastructures routières sur les périphéries de la Capitale telles les Rocades-Est, de Tsaramasay, de Tsarasaotra, d’Ambohitrimanjaka de même sur les routes - digues de Ampitatafika – Fenoarivo mais également sur les routes nationales, etc, défraient les chroniques. Tous les véhicules notamment les bolides et tous les moyens de transport, tout-terrain, deux-roues, les charrettes à bœufs, à mains, y passent. Trop de pertes en vies humaines, trop de dégâts matériels,…

A bout portant

AutoDiff