Publié dans Politique

Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  

Publié le lundi, 02 juin 2025

A une vingtaine de jours de la fête nationale du 26 juin, les autorités espèrent voir se multiplier les fanions tricolores aux balcons et devantures des foyers. Plus qu’une simple décoration, hisser le drapeau malgache est un acte d’unité, un reflet d’un engagement commun vers un avenir meilleur. C’est le message qui ressort des discours, hier, lors du lancement des célébrations du 65e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar et de la création de l’Armée.

 

Une cérémonie s’est tenue, hier matin, dans une atmosphère solennelle sur l’Avenue de l’Indépendance, face à l’Hôtel de Ville d’Analakely. Le Président de la République, Andry Rajoelina, également Chef suprême des armées, y a pris part aux côtés de nombreuses hautes autorités civiles et militaires.

Dans ce décor hautement symbolique, la cérémonie a débuté par une levée des couleurs, marquant l’attachement du pays à son histoire et sa souveraineté retrouvée en 1960. “C’est ici, devant l’Hôtel de Ville, que nous réaffirmons notre engagement envers l’histoire et nos valeurs républicaines”, a déclaré le Chef de l’Etat dans son discours.

Le slogan retenu pour cette année, « Ny fitiavan-tanindrazana mitarika fandrosoana » (« L’amour de la patrie mène au développement »), a été au cœur des interventions officielles. Le Président Rajoelina a insisté sur la portée de ce message : “Il ne peut y avoir de progrès sans un profond amour pour notre patrie, un amour qui se traduit par le travail, le sacrifice et le dévouement collectif. Si l’amour ne guide pas nos actes, le progrès restera un mirage.”

Dans cet esprit, le Président a lancé un appel fort à la population à faire flotter le drapeau national sur les habitations, les écoles, les bureaux et les lieux de travail à travers tout le pays. Ce geste symbolique, selon lui, est une manière accessible à tous de manifester visiblement son patriotisme et attachement à la nation. “C’est ensemble, unis dans l’action, que nous bâtirons le progrès”, a-t-il rappelé.

Le ministre des Forces armées, le Général Lala Sahivelo Monja Delphin, a lui aussi exhorté les citoyens à prendre part activement à cet élan patriotique. Il a qualifié la manifestation de l’amour de la patrie non pas de contrainte, mais de “tambim-pitia” – une preuve d’amour mutuel entre le citoyen et la nation. Il a rappelé que ce devoir ne doit pas être perçu comme un luxe ou un geste folklorique, mais comme une responsabilité partagée dans la paix et la solidarité.

 

Outre les discours, la cérémonie a été rythmée par trois temps forts :  lever du drapeau suivie de la projection d’un film retraçant les grandes étapes de l’histoire nationale, puis la présentation officielle du symbole du jubilé portée par les descendants d’Andrianome Ranaivoson, créateur du drapeau malgache. Enfin, des animations culturelles et artistiques ont clôturé la matinée.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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