Publié dans Politique

Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques

Publié le dimanche, 06 juillet 2025

L’homologation du stade Barea semble remise à un futur aussi incertain qu’éloigné. Des sources bien informées confirment en effet que la période allouée aux inspections de stade par la Confédération africaine de football (CAF) prendra fin ce 30 juillet.

Or, dans la situation actuelle, il n’est tout simplement pas pertinent pour Madagascar d’envisager de solliciter la venue d’émissaires de la CAF sur son territoire afin d’effectuer une visite d’inspection du Kianja Barea, étant donné l’état préoccupant de la pelouse à ce jour. D’ailleurs, jusqu’à présent, aucune communication officielle ne fait état d’une quelconque invitation adressée à la CAF par les autorités malgaches en vue de faire déplacer des inspecteurs sur la Grande île pour constater l’état des lieux du stade.

 

En outre, les renseignements dont nous disposons précisent qu’aucune nouvelle période d’inspection ne figure au calendrier de la CAF pour le reste de l’année en cours. Selon les mêmes sources, la prochaine fenêtre de visites et d’évaluations par les instances africaines ne serait reprogrammée que courant 2026.

En d’autres termes, le Kianja Barea ne peut espérer une homologation que l’an prochain. Autrement dit, cela implique de manière inéluctable que tous les matchs des formations malgaches engagées dans les compétitions continentales — que ce soit la Ligue des champions africaine ou la Coupe de la Confédération — continueront à être disputés hors de nos frontières. 

Il en va de même pour l’équipe nationale malgache, les Barea, contrainte de recevoir ses adversaires à l’extérieur lors des rencontres dites à domicile. Ce détail n’est pas anodin, surtout si l’on tient compte du fait que certaines de ces confrontations s’inscrivent dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde, où le soutien populaire et la ferveur du public sont souvent déterminants.

Le stade du Burkina Faso homologué 

A titre de comparaison, il est bon de noter que le « Stade du 4 août » au Burkina Faso, qui était dans la même situation que le stade Barea, a obtenu son homologation en date du 4 juillet dernier. Cela montre clairement que l’accréditation par la CAF est loin d’être hors de portée à condition que toutes les exigences soient respectées.

Pour justifier son refus d’homologuer celui de Madagascar, la CAF avait précédemment mentionné que même si des efforts d’amélioration ont été observés, le point central, à savoir la qualité de la pelouse, demeure un véritable point de blocage. L’absence de certains équipements techniques essentiels figurant dans la liste de prérequis de la CAF pour assurer un entretien adéquat de la pelouse constituerait également un motif de blocage.

Le secrétariat d’État chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat, en charge de la réhabilitation et de la mise aux normes du stade, se retrouve donc logiquement dans la ligne de mire. Il convient par ailleurs de souligner que la réfection du gazon du stade Barea n’a pas été confiée à un professionnel du domaine des surfaces sportives.  Un choix de prestataire qui laisse perplexe, surtout lorsqu’on sait que Madagascar compte dans ses rangs un expert reconnu, agréé par la FIFA, pour les travaux de cette nature et disposant de l’expérience requise.

 

La Rédaction

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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