ONU-Madagascar : Les différentes crises ne devraient pas réduire les ambitions. Madagascar, pays membre des Nations Unies depuis le 20 septembre 1960, fait face à de multiples défis. Pauvreté, faim, dégradation environnementale : les crises se multiplient, mettant à rude épreuve la population et les ressources du pays. Pourtant, le personnel de l'ONU à Madagascar réaffirme son engagement indéfectible, soulignant sa détermination à poursuivre ses actions, à faire plus avec moins et à amplifier son impact sur le terrain. L'empreinte de l'organisation est visible dans de nombreux domaines, témoignant d'une coopération solide et durable. L'ONU choisit aujourd'hui le chemin du multilatéralisme, convaincue de la nécessité d'une coopération internationale renforcée. Les crises actuelles, loin de freiner les ambitions, doivent au contraire stimuler l'engagement et la détermination à agir. Face aux difficultés, l'ONU à Madagascar renforce sa collaboration avec les autorités malagasy et la société civile pour apporter des solutions concrètes et durables. L'objectif reste inchangé : combattre la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire, améliorer le bien-être des populations et préserver la planète par une production et une consommation responsables.
L’Assemblée nationale malagasy a approuvé onze projets de loi clés destinés à financer des projets de développement économique pour un montant total de 877,5 millions de dollars. Ces textes visent à améliorer la gestion des finances publiques et à stimuler des secteurs stratégiques du pays. L'adoption de ces projets de loi représente un engagement fort du ministère de l'Economie et des Finances envers la modernisation et le développement durable de Madagascar. Neuf projets de loi ont été adoptés le 3 juillet dernier, mettant l'accent sur l'infrastructure, l'éducation et la stabilité financière. Parmi les initiatives les plus importantes, on retrouve le projet de loi sur la stabilité financière, essentiel pour la santé économique du pays. Le projet PACFC III, visant à améliorer le réseau routier et la connectivité interrégionale, constitue un pilier essentiel pour le développement. De même, le projet TALIM, axé sur la modernisation du système éducatif, représente un investissement majeur dans le capital humain malagasy. D'autres projets significatifs ont également été approuvés, notamment LEAD pour l'accès à l'électricité, le PRRC pour la résilience face au changement climatique, et plusieurs projets d'infrastructures routières comme le PIC 3, MIONJO et PCMC. Deux autres projets de loi avaient déjà été adoptés le 24 juin : l'un concernant la gestion du Trésor public, l'autre, PAPAM II, concentré sur la modernisation du secteur agricole. Seul le projet de loi sur la stabilité financière a subi des amendements de la part des députés. L'adoption sans modification des autres textes souligne une volonté politique claire et un consensus sur les priorités nationales.
OIF-MCC : renouveler l’accord sur les Centres de lecture et d’animation culturelle. La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, a reçu en audience Train Laurentiu Hristea, le nouvel ambassadeur et représentant de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la région de l'océan Indien, hier. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder plusieurs axes de coopération entre le ministère et l'organisation. Sur le plan culturel, les discussions ont porté sur l'accélération du processus de renouvellement de l'accord relatif au projet de développement des « Centres de lecture et d’animation Culturelle (CLAC) », une initiative déjà en cours. Il a également été question d'une collaboration renforcée entre l'OIF et le ministère pour la mise en place du « Statut de l'artiste professionnel » ainsi que pour le soutien à divers événements culturels, notamment les festivals. Concernant le volet de la communication, les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les stratégies de lutte contre la désinformation. L'OIF s'est déclarée prête à apporter son appui en matière d'éducation aux médias. Cet appui se matérialiserait par l'élaboration conjointe d'un programme de formation sur la lutte contre les fausses nouvelles, et par la poursuite des formations destinées aux professionnels du journalisme sur cette même thématique.