Publié dans Politique

Disparition en France - Toujours aucun signe de vie de la jeune étudiante malagasy

Publié le lundi, 04 février 2019

Si les Malagasy de Madagascar sont focalisés sur les éboulements de terrain, les chutes de rochers, les actes de banditisme en ville qu’en campagne, leurs compatriotes en France s’inquiètent sur le sort de Ando Tiana Andriamampianina. Cette étudiante malagasy de 23 ans n’a plus donné aucun signe de vie depuis le 9 janvier dernier et ce malgré les recherches et les appels à témoins, elle demeure introuvable. La veille de sa disparition, elle aurait été aperçue dans un centre commercial et dans la nuit du 8 janvier, Andotiana était encore joignable comme l’atteste sa conversation téléphonique avec son copain à Madagascar. Dès que son cousin, habitant en France, a signalé la disparition à la police française  et lancé un appel sur les réseaux sociaux, c’est le branle-bas du côté de la diaspora. Contrairement aux autres communautés en France, les Malagasy figurent parmi les moins  « scandaleux » et discrets. Certes, il y avait eu ce légionnaire malagasy qui a tué sa femme devant ses enfants ou l’assassinat non élucidé jusqu’à maintenant d’une jeune étudiante et dont le corps fut retrouvé dans un couloir d’une HLM, mais en général la communauté malagasy établie en France fait rarement la une des journaux dans la rubrique des faits-divers.

La disparition de Ando Tiana en fait désormais partie.  Ce n’est pas étonnant ainsi que la diaspora malagasy s’est levée comme un seul homme dans le but de retrouver une de ses compatriotes et d’aider les autorités locales à la localiser. Mais jusqu’ à maintenant les quatre battues organisées, les enquêtes de voisinage, le partage des photos sur les réseaux sociaux, les appels à témoins, les différentes marches organisées dans les grandes villes de France,  le sit-in devant l’ambassade malagasy à Paris et les chaines de prière  n’ont pas eu l’effet escompté. Ando Tiana Andriampianina répond encore absente. Grâce à la  mobilisation sans précédent de la diaspora malagasy en France qui a lancé également un appel de fonds, le père de Ando Tiana a pu rallier la capitale française pour participer à la recherche et être auprès de sa fille. « L’enquête de la police est toujours en cours, nos recherches n’ont  pas cessé, continuons nos prières, continuons d’être vigilants et ne perdons pas espoir. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu », lance un membre de la diaspora sur le compte  « alerte disparition Ando »  à l’issue d’un culte de soutien à la famille de la disparue tenu dimanche dernier à l’Eglise St Clément.

 La Rédaction

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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