Publié dans Politique

Décès de la jeune Andotiana - La Police française conclut à une mort par noyade

Publié le vendredi, 15 février 2019

Il a fallu que les premiers moments du choc  lié à la nouvelle de la mort suspecte en région parisienne (France) de la jeune étudiante malagasy Andotiana Randriamampianina (23 ans), passent, avant que la police, à l’issue de l’autopsie,  ne se prononce finalement sur la cause du drame.
En effet, la brigade de recherche des personnes disparues, en charge de l’enquête, privilégie l’hypothèse d’une mort par noyade. Pour cette entité, Andotiana se serait suicidée et elle confirme ses dires du contenu du journal intime de la défunte. Les écrits renfermés dans ce journal tendent vers la qualification de Andotiana comme déprimée.  Par ailleurs, la découverte également d’une bouteille de Tequila à moitié vide au domicile de la jeune malgache a conforté la police dans sa thèse de suicide.  Des arguments qui, pourtant, sont loin de faire l’unanimité non seulement au sein de la famille d’Andotiana mais également de ses amis et connaissances à Madagascar. Pour eux, il n’y a aucune raison pour que leur amie décide de mettre fin à ses jours.  La famille a d’ailleurs demandé à la police la restitution de ce journal intime pour qu’elle puisse vérifier les arguments de la police et comprendre ce geste d’Andotiana. Certains craignent en effet à une conclusion hâtive des enquêteurs locaux dans le but simplement de boucler au plus vite et à jamais le dossier.


« Avec les affaires de disparition entre les mains de la Police française, il se pourrait qu’elle emprunte la voie la plus courte pour expliquer cette mort suspecte », tonne une Malgache basée en France. « La police est-elle certaine quant à l’absence d’une main étrangère pour aider la jeune fille à se suicider », s’interroge un autre membre de la diaspora malagasy. Des doutes persistent dans l’esprit des uns et des autres et notamment ceux qui ont suivi au jour le jour sur facebook les commentaires d’un certain « saka mainty » sur la page  « Alerte disparition Ando ». Cette personne qui se cache derrière ce pseudonyme est selon ses dires possède un don de vision. Dans ses commentaires, elle affirme voir beaucoup d’eau autour d’Andotiana et ce bien avant l’annonce faite par la police de la découverte du corps. Auparavant, « saka mainty » martèle qu’Andotiana est enfermée dans un endroit fermé comme un container. Bref, des visions qui ont tenu en haleine pendant la période de recherche les internautes malagasy. Canular ou autre, c’est à la police de la cybercriminalité d’infirmer ou de confirmer en cherchant la véritable identité de ce  « saka mainty ». Peut-être que l’explication de cette affaire suspecte porterait la signature de cette personne dont les « visions » semblent se rapprocher de la réalité. Rappelons que la jeune fille était arrivée en France en 2016 et à part ses études elle travaillait le week-end dans une crêperie de Boulogne-Billancourt.
 Recueillis par F.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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