Publié dans Politique

BIANCO - La branche territoriale d’Antananarivo change de tête

Publié le mercredi, 27 février 2019

Un bilan positif. C’est ainsi que le directeur territorial sortant du BIANCO Antananarivo, Ratovoson Benjamina, résume ses 8 années de service au sein de l’équipe d’Ambohibao. Il a effectué un bref compte rendu de son mandat lors de la cérémonie de passation avec son successeur Rakotondrainibe Seheno, hier à Ambohibao. « Grâce aux différentes sensibilisations que nous avons effectuées, les gens sont désormais en mesure de connaître les nombreuses démarches à faire pour déposer une plainte auprès du BIANCO », a – t – il expliqué.  Et de poursuivre que la majorité des plaintes reçues au Bureau Indépendant anti – corruption touche le domaine foncier, la Justice, et les Forces de l’ordre. A cela s’ajoutent les autres secteurs comme les ministères, les finances publiques, les marchés publics et autre gestion de projets. Son passage à la tête de la branche territoriale du BIANCO Antananarivo est d’ailleurs marqué par l’arrestation de plusieurs hauts responsables dont des ministres, des fonctionnaires de l’administration (Trésor, etc.), des élus des circonscriptions territoriales (Maires, conseillers, etc.),  des officiers de la Gendarmerie, entre autres.

Il a particulièrement évoqué les dossiers marquants de l’année 2018 comme la suite de l’affaire Claudine Razaimamonjy, l’affaire de détournement au sein de la Croix Rouge ainsi que les affaires de trafic de bois de rose. Pour l’instant, aucun nom de ressortissant étranger n’a été cité ni convoqué au niveau du bureau du BIANCO Antananarivo. Concernant les déclarations de patrimoine, cette branche territoriale du BIANCO a reçu 2133 dossiers jusqu’à maintenant. Enfin, le directeur territorial sortant constate une avancée dans la lutte contre la corruption étant donné le nombre de citoyens qui refusent cette pratique malsaine et de ceux qui osent dénoncer. Néanmoins, il estime que les résultats obtenus restent encore insatisfaisants.
S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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