Publié dans Politique

Acquisition illicite de terrains - Un vice-président du Sénat soupçonné de détournement de biens publics

Publié le vendredi, 24 mai 2019

Alors que l’émotion causée par la détention préventive à Antanimora d’un sénateur-entrepreneur ne s’est pas encore estompée, une autre affaire concernant un parlementaire se profile à l’horizon. Cette fois-ci, le soupçonné a une stature d’une grande personnalité puisqu’il s’agit d’un vice-président du Sénat doublé du titre d’ancien chef de Région. Le dossier concernant ce dernier ainsi que quelques autorités publiques de la Région Analanjirofo a trait à une acquisition illicite de terrain  au sein d’une réserve spéciale dans le District de Soanierana-Ivongo, dénommé « Pointe à Larrée ».

 

Ce réseau est composé, à part le vice-président du Sénat, un préfet, plusieurs inspecteurs des Domaines, un chef de service régional de l’environnement, un chef de service régional des Domaines, un ancien directeur de cabinet de la Région Analanjirofo, un chef de service régional de la topographie, un Maire et un chef Fokontany. Ce groupe d’individus a morcelé dans ladite réserve spéciale une surface de 146 ha sans respecter le cadre des acquisitions de terrains.

Les investigations effectuées, selon des sources concordantes, par le BIANCO auraient collecté des faits sentant à mille lieux la corruption, l’usage de faux, le détournement de biens publics et abus de fonction. Bref, du lourd. Les regards se tournent désormais vers le président du Sénat, Rivo Rakotovao, quant à ses réactions sur cette poursuite contre un de ses vice-présidents. Restera-t-il les bras croisés, comme il l’a fait lors de l’arrestation de l’autre sénateur qui ne faisait plus partie du HVM, ou il va débattre pour ce vice-président qui est de la même couleur politique que lui.

La réponse sera connue d’ici peu dans la mesure où les démarches nécessaires pour la poursuite du sénateur et également du préfet sont enclenchées avant leur présentation devant le Pôle anti-corruption (PAC).

La Rédaction

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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