Publié dans Politique

Rencontre Rajoelina et pétroliers - Prochains rounds ce jour et demain

Publié le lundi, 17 juin 2019

Annoncée vendredi par le Président de la République Andry Rajoelina, la première séance de dialogue entre l'Etat malagasy et les opérateurs pétroliers a eu lieu, hier dans l'après-midi, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra. Les questions relatives à la détermination de la structure de prix du carburant à la pompe et les contrats des fournisseurs de la JIRAMA sont au menu des discussions. Une rencontre à laquelle ont participé le Premier ministre Christian Ntsay, le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Habitat et des Travaux publics.

Les représentants des quatre grandes compagnies pétrolières implantées à Madagascar, à savoir VIVO Energy, TOTAL, JOVENA, GALANA, mais aussi le Groupement pétrolier de Madagascar et Logique pétrolière S.A. ont répondu présent à l'invitation.  Débutée aux alentours de 15 heures, la rencontre a duré trois heures de temps au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra.

Au cours de cette première séance, chaque partie a exposé son cas et défendu ses arguments. Les résultats des trois études sur la structure de prix du carburant à la pompe ont été présentés lors de ce dialogue. D'entrée de jeu, l'Etat a proposé la structure de la baisse des prix en visant l'obtention d'un juste coût établi sur une base factuelle solide et complète.  Le Groupement des pétroliers de Madagascar a, quant à elle, présenté une note de synthèse présentant l'historique des efforts fournis depuis la privatisation de la SOLIMA en termes d'investissements et sa proposition de réduction tarifaire. Le dialogue est encore à ses débuts. Les parties n'ont pas encore abordé les questions difficiles. Cette première séance semble s'être bien déroulée. Reste à savoir si les échanges suivant au cours de la semaine se dérouleront dans le même contexte. Le deuxième round de dialogue, annoncé âpre, est prévu pour ce jour et demain.

La réduction du prix du carburant à la pompe ainsi que la révision des contrats fournisseurs de la JIRAMA font partie des engagements pris par le Président Andry Rajoelina lors de la cérémonie de ses cent premiers jours à Iavoloha.  L'initiative du Chef de l'Etat avait soulevé une levée de bouclier de la part des pétroliers. Au fur et à mesure que les semaines passaient, beaucoup d'observateurs devenaient sceptiques quant à l'effectivité de la baisse du prix à la pompe. En marge d'une visite au salon International tourism fair of Madagascar (ITM) au Centre de conférence international d'Ivato, le Président de la République avait réitéré son intention de se battre pour la baisse du prix à la pompe du carburant ainsi la révision des contrats fournisseurs de la JIRAMA.

Affichant son intransigeance, le locataire d'Iavoloha d'indiquer que les contrats passés avec les anciens dirigeants concernant la location de groupes électrogènes sont « inacceptables ». Lui de reprendre ses arguments entendus au Palais des sports de ses Cent premiers jours, pour indiquer que les contrats actuels sont établis sur la base de la puissance installée et non la puissance fournie. En ce qui concerne le prix des carburants, le Chef de l'Etat de réitérer ses propos également, affirmant que les prix du fret déclaré par les opérateurs sont exagérés, que les marges prises par les opérateurs sont trop élevées, et que les lettres de crédit fixées par ceux-ci sont trop importantes, ce qui a pour conséquence une hausse continue du prix du pétrole.

La Rédaction

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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