Publié dans Politique

Télécommunications - Un Malagasy sur deux dispose d’un téléphone portable

Publié le dimanche, 04 août 2019

Le téléphone portable ou mobile a débarqué à Madagascar vers le début des années 90. TELECEL est alors le tout premier opérateur en téléphonie mobile à s’installer dans la Grande-île. Certaines grandes villes, telles qu’Antananarivo, Antsirabe, Nosy Be ou encore Sainte Marie  faisaient partie de villes couvertes avant des extensions à Toamasina et  Mahajanga. Ressemblant à l’époque à des briques beiges d’un kilogramme, le téléphone portable avait une faible capacité de couverture. Le téléphone est alors réservé à certains privilégiés. Quelques années plus tard, MADACOM et ANTARIS faisaient leur entrée sur le marché malagasy. Au cours des années 2000, les modèles de portable commencent à s’affiner. Le nombre d’utilisateurs commence à augmenter. Le boom de l’utilisation de la téléphonie mobile semble toutefois coïncider avec l’entrée de l’opérateur téléphonique TELMA. Le téléphone portable prend une place de plus en plus importante dans la vie des Malagasy. Les ventes de téléphone ont connu une croissance continue ces dernières années. Un essor qui se renforce avec l’arrivée des smartphones sur le marché. L’accessibilité des prix enregistrés ces dernières années, notamment avec la concurrence des marques asiatiques qui se positionnent avec des gammes de produits tout aussi compétitifs, renforce ce décollage des téléphones portables. 

30 ans après l’arrivée des premiers téléphones mobiles sur son sol, Madagascar compterait, selon les chiffres, plus de 10 millions d’abonnés, que se partagent 4 grands opérateurs téléphoniques. Le taux de pénétration avoisine les 70%. Près d’un Malagasy sur deux auraient donc un téléphone. Un chiffre relatif étant entendu qu’une personne peut disposer de deux à trois puces SIM.  Désormais toutes les catégories d’âge, de 8 à 80 ans et toutes les catégories sociales confondues, du simple paysan aux dirigeants et cadres supérieurs d’entreprise, peuvent avoir un téléphone. La pullulation des « taxiphones » prouve également l’importance du téléphone portable à Madagascar. Ces  chiffres devraient grossir encore et encore. La diversification des activités possibles sur un téléphone portable favorisera l’emploi des téléphones portables. Outre son utilisation première de communiquer partout dans le pays grâce aux opérateurs, le téléphone portable est devenu un outil de navigation sur internet. Par ailleurs, le mobile appuie, voire remplace, le système bancaire encore peu développé dans le pays, notamment dans les zones les plus reculées, avec le système de mobile banking. Dans d’autres secteurs, des applications ont notamment vu le jour et contribuent à l’amélioration
des conditions de vie des abonnés.
La rédaction

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff