Publié dans Politique

Attaques médiatiques - Quand les anti-Rajoelina manipulent…Mediapart

Publié le mercredi, 07 août 2019

L’astuce est simple mais d’une efficacité diabolique, du moins auprès de ceux qui ne connaissent pas suffisamment Mediapart. Il s’agit dans un premier temps de publier un article sur le célèbre site d’actualité français, au titre des abonnés de celui-ci. Partager ensuite le lien sur les réseaux sociaux en l’accompagnant d’un court commentaire d’introduction pour la faire passer pour un article de l’équipe de Mediapart même. De nombreux comptes « fake » prennent ensuite le relai, les uns pour jouer les scandalisés, les autres pour enfoncer le clou en corroborant les informations publiées par des témoignages fabriqués de toutes pièces. Certains autres enfin se chargent de partager au maximum la publication. Un buzz créé de bout en bout d’une manière artificielle.
Rien que ces deux derniers mois, deux articles pourfendant le régime en place ont été lancés sur la Toile de cette manière. Le premier titré « Madagascar : Le triumvirat d’un pouvoir dictatorial », publié le 28 juin 2019 et signé par un certain Andrew Berthold et le second en date du 7 août 2019 et intitulé « Madagascar : une République libertine » portant la griffe d’une certaine Arielle R. L’objectif des initiateurs de cette manip’ n’est autre que de faire croire que les révélations contenues dans lesdites publications sont issues des enquêtes de l’équipe de Mediapart et ce, afin de leur faire profiter de la notoriété de celui-ci. 

A la lecture des articles en question cependant, on s’apercevra qu’il s’agit de grossières juxtapositions d’interprétations au premier degré des faits et d’affirmations tendancieuses, non étayées ne serait-ce que par un début de preuve ou de recoupement. L’observateur un tant soit peu averti, pour sa part, ne manquera pas immanquablement de relever les anachronismes et autres contre-vérités qui jalonnent les publications dont il s’agit et qui n’ont nullement leur place dans des écrits qui se veulent être critiques. Visiblement, dans la rédaction, on s’est contenté d’aligner les éléments disponibles sans se soucier de leur pertinence. L’essentiel est de frapper l’opinion publique. Pour information, outre les publications rédigées par sa propre équipe  et issues de ses propres  investigations, le site Mediapart ouvre également à ses abonnés un espace dénommé « le Club » sur lequel ces derniers peuvent publier des articles. C’est cette opportunité qui est mise à profit par les adversaires du régime en place pour leurs attaques médiatiques. En mettant en avant « le blog de Mediapart » sur leurs publications sur les réseaux sociaux, ils veulent faire croire qu’il s’agit d’articles du même acabit qui ont fait la renommée du célèbre site d’actualité français (voir encadré).  Ce qu’il faut retenir, c’est que les écrits de ses utilisateurs ne doivent nullement être confondus avec ceux qui sont propres à Mediapart. D’ailleurs, à la fin de chaque publication des utilisateurs en question, le site a pris soin de mentionner : « Le Club est l’espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n’engagent pas la Rédaction » (voir facsimilé).
Hery Mampionona
Mediapart sur Wikipedia (extraits)
Mediapart (apocope de « Média participatif ») est un site d'actualité français créé en 2008 par François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Edwy Plenel et Marie-Hélène Smiéjan. (…). Mediapart héberge à la fois les articles rédigés par ses équipes propres (« le journal ») et ceux de ses utilisateurs (« le club »). Le site a joué un rôle clé dans les révélations de l'affaire Woerth-Bettencourt en 2010, de l'affaire Sarkozy-Kadhafi en 2012, de l'affaire Cahuzac en 2012-2013 et de l'affaire Benalla en 2018-2019. Il est en outre à l'origine de plusieurs démissions, comme celle du ministre d'État François de Rugy.

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Editorial

  • Premier jalon
    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

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