Publié dans Politique

Alana Cutland - Le corps toujours à la morgue de l’HJRA

Publié le vendredi, 16 août 2019

Actuellement, les restes de la jeune Alana Cutland, cette étudiante britannique de Cambridge, et qui aurait sauté volontairement dans le vide depuis un avion Piper le 25 juillet dernier au-dessus d’Anjajavy, repose toujours à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha. Mais pourquoi tout ce retard alors que la dépouille de la victime aurait dû depuis longtemps être rapatriée dans son Angleterre natal ?

 

« Normalement, le rapatriement ne va plus tarder. La mission de la Gendarmerie est presque terminée : la mise en bière des restes de la jeune femme a été effectuée. Ce matin (Ndlr, hier matin), nous avons convoqué un haut responsable au sein de l’HJRA. Mais on nous a informés qu’il faudrait attendre encore des tas de formalités à remplir. Mais on attend aussi la décision des Anglais à propos du type de cercueil adapté à ce rapatriement », confie-t-on auprès de la Gendarmerie. Et de poursuivre : « Il existe un accord entre le ministère des Affaires étrangères du pays et l’ambassade britannique à ce sujet. Et à notre connaissance, l’on est encore dans l’attente de la décision émanant de la représentation diplomatique pour trancher s’il ferait mieux de remplacer la bière en vue du prochain rapatriement du corps. »

Mais cette attente serait également due à une question de formalités. La partie britannique voudrait l’acte de décès lequel devra être délivré par l’hôpital. Mais elle aurait demandé aussi une analyse d’ADN. C’est ce dernier point qui aurait retardé entre autres les formalités nécessaires. Côté HJRA, aucun renseignement officiel n’a filtré sur cette affaire. L’on nous a expliqué que la famille de la jeune Alana et surtout l’ambassade britannique se seraient prononcé contre la médiatisation

de l’affaire, depuis. « Les deux parties évoquées souhaitent de ne plus parler de l’affaire », nous a fait-t-on savoir à l’HJRA, hier. A part cela, les parents d’Alana C. ne se sont finalement pas rendus au pays pour le rapatriement de son corps. Là encore, la Gendarmerie a fait savoir que la victime était assurée, et qu’il importe donc à l’assurance de s’occuper du retour en Angleterre.

Franck Roland

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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